Un Mercenaries bis ?

Elle contenait seulement trois missions et ne nous permettait malheureusement pas de découvrir le côté ouvert du titre. A sa sortie, le jeu ressemblera en effet à Mercenaries 2, un jeu promulguant une plaisante liberté d’évoluer dans un Paris partiellement retranscrit. Le titre se déroule pendant la France sous l’occupation, une période maintes fois exploitée par les jeux vidéo.

On pense notamment à Velvet Assassin, le jeu d’infiltration de Replay Studios. The Saboteur possédera d’ailleurs une composante infiltration qui est loin d’être obligatoire. Cela dépendra en grande partie du type de joueur que vous êtes et surtout de votre patience. Ces phases d’infiltration font plutôt dans le sommaire et ne rivalisent pas d’imagination.

A côté, Hitman fait bien mieux, lui qui autorise la neutralisation discrète des ennemis. Durant cette démo, nous ne pouvions sous aucun cas assommer un ennemi même en étant esseulé, sous peine de déclencher l’alarme. Pour passer au travers des mailles du filet, il faut tout d’abord emprunter un déguisement allemand avant de passer divers points chauds.

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Ces points sont devenus chauds par la forte présence de soldats allemands effectuant des rondes. Et le souci c’est qu’il est possible justement de déclencher l’alarme pour le peu que l’on reste trop longtemps à proximité d’un ennemi et dans son champ de vision. En l’état actuel des choses, il est indispensable de choisir bien avant sa manière de procéder sous peine de se voir encerclé.

Un de mes collègues a préféré opter pour la manière bourrine et tuer véritablement tout ce qui bouge. Conséquence, ce dernier est parvenu à finir la mission rapidement sans mourir la moindre fois. Pour ma part, mes efforts entrepris dans l’infiltration ne m’ont permis que de décéder risiblement sous les yeux de soldats en surnombre.

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Paris, je t'aime

Les missions disponibles présentaient toutes de l’infiltration, de l’infiltration toutefois peu engageante et peu dynamique. Le level-design est adapté en conséquence et possède de multiples voies de progression.  Mais au final, notre héros Sean Devlin d’origine irlandaise passe plus de temps à jouer au chat et à la souris qu’à James Bond.

En gros, nous n’en avons vu que deux manières, l’une pour les bourrins, l’autre pour les discrets. Pour jouer dans la finesse, le joueur pourra fort heureusement compter sur les qualités acrobatiques du protagoniste maîtrisant les ficelles de l’escalade. Gare cependant à ne pas faire le zouave devant des gardes qui s’empresseront d’appuyer sur la détente.

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A priori, le jeu nous propose de redonner espoir à la population locale, puisque le jeu ne se déroule pas uniquement à Paris mais aussi en province. Les zones démoralisées sont entièrement en noir et blanc tandis que les zones motivées hautes en couleurs. Ce procédé artistique rappelle le dernier Prince of Persia dominé lui par des teintes bleu foncé.

De cette présentation, nous sommes sortis mitigés. Car si nous avons pu découvrir une partie du titre et surtout des missions, en revanche nous n’avons pas eu l’occasion de nous promener dans Paris ni même de vivre des courses poursuites. Le jeu pourrait s’améliorer grandement d’ici là et devenir un poil plus solide. C’est en tout cas ce qu’on lui souhaite, découvrir Paris dans un univers si particulier est franchement plaisant, on prie désormais pour que la finition soit au rendez-vous.

Date de sortie prévue pour le 10 décembre 2009 sur PC, PS3 et Xbox 360.

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