Blue ice ibm
Glacialement surnommé Blue Ice, ce superordinateur possède une puissance de 12 Téraflops et devrait être opérationnel en février prochain au siège du NCAR. Une puissance qui, même si elle souffre de la comparaison face aux Roadrunner, Kei-Soku, voire au  NEC SX-8R, devrait être largement suffisante pour le calcul des paramètres du changement climatique futur.


Puissance de calcul et facture énergétique
Côté caractéristiques techniques, Blue Ice est composé de 872 processeurs dual-core IBM Power5+ d’1,9GHz répartis dans 10 étagères. Il serait globalement 4 fois plus puissant que le Bluesky, le superordinateur d’IBM au côté duquel il travaillera. Chaque étagère consommerait aussi 4 fois plus d’électricité qu’un foyer américain moyen…

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Tom Engel, spécialiste des supercalculateurs au NCAR avoue l’enthousiasme de toute l’équipe devant ce gros bijou : " Les scientifiques ici sont toujours excités à l’idée d’avoir de meilleurs et de plus puissants ordinateurs. Nous voudrions seulement avoir plus d’argent pour en acheter d’autres. "


Limitation de dégâts
Blue Ice sera aussi dédié au calcul de la vitesse, des conditions et des risques de la propagation des feux de forêts, comme ceux qu’a connus la Californie cet été et qui avaient tué 5 pompiers qui avaient mal évalué le danger.

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Gageons qu’avec ses 9,2 To de mémoire vive et ses 150 To de capacité de stockage, Blue Ice parvienne à sauver plus de vies, voire sauver la planète de l’activité humaine inconsidérée et inconsciente. Qu’il est doux de rêver…