Enfin un mode carrière

On peut se demander pourquoi les deux titres nous ont été présentés à la suite. La réponse est simple, les deux jeux sont développés par le même studio et bénéficient par conséquent des mêmes bases technologiques. Les similitudes s’arrêtent là, d’un côté nous avons un titre visant à séduire les amateurs de deux roues, de l’autre un titre dédié aux voitures de tourisme.

C’est le producteur du jeu, Irvin Zonca, qui s’est chargé de nous présenter les deux titres. Comme toujours, Milestone a préféré améliorer son moteur propriétaire plutôt que de devoir dépenser des milliers d’euros dans l’acquisition de puissants moteurs comme le Unreal Engine 3. Cette décision autorise une bonne maîtrise du contenu fourni.

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Le X Engine n’a rien à envier à ses homologues et atteint sans peine la norme next-gen. Circuits, véhicules et effets spéciaux sont efficacement rendus et ne nuisent aucunement à la fluidité du jeu. Cette année, l’accent a été mis sur la modélisation des bolides gagnant en polygones. Le résultat est convaincant, les améliorations plus ou moins difficiles à percevoir.

Ce moteur équipe les deux titres, mais pour plus de clarté nous allons en premier lieu aborder le cas de SBK X. Il s’agit d’un jeu de moto qui a la particularité de posséder deux types de jouabilité différentes. Le titre s’adresse aussi bien aux pilotes chevronnés qu’aux pilotes du dimanche. La présence de ces deux niveaux de réalisme y est pour beaucoup.

Le mode simulation impose un rythme de pilotage plus posé et technique. Le joueur n’a pas la possibilité  de négocier des virages à la dernière minute. Il se doit d’anticiper les freinages et de pencher son corps à des angles « raisonnables ». Descendre en dessous des quarante-cinq degrés d’inclinaison sera souvent synonyme de chute.

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De plus, il devra prendre en compte la météo ainsi que l’état de la piste. Piloter en plein soleil ou sous une trombe d’eau offrira des sensations de pilotage différentes. On parle notamment du comportement de la moto qui demandera une gestion plus précise. De la même façon, piloter sur la trajectoire parfaite et hors de cette dernière impliquera des différences d’adhérence.

Le mode arcade est destiné à Monsieur ou Madame tout le monde. Ici, les freinages brutaux et les changements soudains de direction sont autorisés voire même nécessaires. L’intelligence artificielle sait clairement s’adapter à ces conditions de jeu différentes, il faut donc en faire de même. De plus, les dégâts ont une incidence moindre sur les performances de notre moto.

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Des voitures plus hésitantes

Cela nous autorise en quelque sorte à piloter plus agressivement, en donnant par exemple des coups de pare-chocs. Il existe heureusement une batterie de réglages touchant aux aides au pilotage. Ainsi, il est possible pour un joueur débutant de faire appel à des aides de freinage afin que ce dernier s’accommode du mode simulation autrement plus exigeant.

Les pilotes en herbe auront la possibilité de régler leur moto sous de nombreuses coutures et d’enregistrer si besoin est leurs réglages. Cette opportunité, il faudra en abuser dans le tout nouveau mode carrière. Ce mode exclusif à SBK X nous permet comme son nom l’indique de revivre la carrière d’un jeune pilote et pourquoi pas de connaître une fulgurante ascension.

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Grâce à ce dernier, la durée de vie du titre s’en trouve grandement améliorée. Les possibilités de changer d’équipe, de concourir à travers trois catégories et quatorze circuits ou encore de défier pas moins de quatre-vingt adversaires sauront occuper les fans des deux roues. A cela s’ajoute le mode multi-joueurs supportant jusqu’à seize joueurs simultanés, il y aura largement de quoi faire.

Du côté de Superstars V8 : Next Challenge, les informations furent plus disparates. On sait tout du moins que le concept sera limité à de la course pure et ne possédera de précieux mode carrière. Il faudra se contenter des courses simples. Mais grâce au côté simulation du titre, les amateurs de voitures pourront au moins peaufiner leur technique.

Le titre jouit lui aussi du X Engine et se montre plus à la hauteur. Les améliorations graphiques sont notables et visibles au plus haut point. Les développeurs ont su remonter la barre, rendre plus vivants les décors et faire apparaître des effets spéciaux plus naturels.  Il est aussi question de dégâts visuels touchant les plus importantes parties d’une voiture.

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N’espérez pas voir apparaître progressivement les rayures, cela ne figure pas au programme. En revanche, lors de chocs violents les différences se feront rapidement sentir. Superstars V8 : Next Challenge possède malheureusement peu de voitures différentes et seulement quatorze tracés automobiles, pas de quoi rassasier un fan de quatre roues.

Et c’est là le grand défaut du titre que de ne pouvoir jouer sur la longueur. Si une simulation ne parvient pas à fournir des arguments valables aux joueurs, celle-ci risque de se casser rapidement les dents. Malheureusement, Superstars V8 : Next Challenge est dans une situation excessivement proche. Son homologue SBK X a lui su remonter la pente grâce à des apports intéressants, un titre plus digne des actuelles normes vidéoludiques.

Les deux jeux sont prévus sur PC, PS3 et Xbox 360. Leur disponibilité reste elle programmée pour une vague année 2010.

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