Cette enquête, menée par téléphone auprès de 2054 sociétés, a été complétée par les travaux de recherche et les projections d’universitaires de Berkeley (Californie) et de l’Université de Duke. Et les premières conclusions sont pour les moins étonnantes : ¼ de toutes les start-ups du domaine IT de cette décennie a été fondé par des personnes qui sont nées à l’étranger et qui ont eu une autorisation de travail aux Etats-Unis.


L’immigration : un moteur pour la croissance '
Dans la majorité des cas, ces fondateurs / investisseurs / patrons proviennent de la Chine ou de l’Inde et ils ont créé des centaines d’entreprises qui ont un chiffre d’affaire de plus de 50 milliards de dollars. Plus intéressant, 25% de tous les brevets internationaux rédigés aux USA l’ont été par des immigrants.

L’exemple le plus probant de cet apport demeure, selon Scott McNealy, président et co-fondateur de Sun Microsystems, l'Indien Vinod Kosla et l'Allemand Andy Bechtelsheim qui l’ont aidé à démarrer la société. On connaît la suite de l’histoire : Sun « créé des dizaines de milliers d'emplois qui ont généré des milliards de dollars en export et enregistré des milliers de brevets » (dixit McNealy).


Plus de visas
Pour information, cette analyse qui brasse la décennie 1995-2005, a été rédigée par Vivek Wadhwa, lui-même un immigré qui est parvenu à lancer sa propre boîte après son entrée sur le territoire américain. Il n’est donc pas tout à fait anodin de voir les patrons d’entreprises et les investisseurs américains faire pression sur le gouvernement US pour que ce dernier augmente le nombre de visas H-1B (visa d’entrée et d’autorisation de travail accordé à des professionnels spécialisés).


Immigration small

Car, de leur côté, les entreprises affirment ne pas trouver suffisamment d’employés qualifiés américains et voudraient bien profiter de cette manne humaine. Vous trouverez plus d’informations (en anglais) dans cet article de nos confrères du Washington Post.