Sony Ericsson a redressé la tête ce trimestre en annonçant un petit retour à  la rentabilité après plusieurs semestres dans le rouge. Son CEO, Bert Nordberg, tout en maintenant l'effort de réorganisation, profite du plan de redressement amorcé par son prédécesseur, Dick Komiyama.

Le virage vers les smartphones est maintenant bien engagé et Sony Ericsson entend être présent sur les grandes plates-formes mobiles, comme nous le confirmait Estelle Gibert, directrice marketing de Sony Ericsson France, lors du salon MWC 2010 de Barcelone.

Ce n'est donc pas une grande surprise de voir Bert Nordberg confirmer que la société sera bien présente au lancement de Windows Phone 7 par Microsoft en présentant au moins un terminal aux Etats-Unis, et vraisemblablement en Europe.


Android, Google et produit mobile non smartphone

MWC Sony Ericsson X10 gamme 03 Sony Ericsson ne néglige pas non Android, avec le lancement du Sony Ericsson Xperia X10 et des X10 Mini et Mini Pro, ni même Symbian via les modèles Vivaz et Vivaz Pro. Le fabricant va tenter avec certains de ces modèles de gagner quelques points aux Etats-Unis, marché où il reste peu présent alors que le segment des smartphones y est dynamique.

Il va également poursuivre ses efforts d'intégration de ses terminaux avec les équipements de salon de Sony, facilitant les interactions et la diffusion de contenus ( photo, vidéo, audio ) à partir du mobile.

Enfin, il semblerait que Sony Ericsson travaille sur un projet de produit mobile ou nomade qui sorte du cadre du téléphone portable. On ne peut que penser que Sony Ericsson cherche à entrer à son tour sur le segment des tablettes média mais Bert Nordberg indique qu'il s'agira de quelque chose de différent : " Nous allons voir le marché envahi de tablettes. J'ai une idée pour faire ça différemment ", indique-t-il, sans plus de précision.

Sony Ericsson ne serait en outre pas contre un partenariat de distribution avec Google, dans le style du Nexus One, commercialisé uniquement depuis le Web, et malgré le côté atypique du modèle économique. Seule contrainte à faire passer : conserver la marque Sony Ericsson sur le terminal.

Source : Forbes