Posons les bases...

Voilà un test qui s'annonce rapide. Pour tout vous avouer, nous n'aurons pas du tout été séduit par Justice League Heroes. D'ailleurs, la boîte a vite rejoint l'étagère des jeux à oublier. Tous les jeux ne sont pas des hits, la preuve. Mais avant toute chose, présentons-le, puisqu'il faut bien trouver quelque chose à dire dessus...

La Justice League Heroes se compose d'une bonne floppée de super héros tout droit sortis des Comics : Superman, Batman, Super Woman, Flash, Le Limier Martien, Green Lantern et Zatanna. Vous pensiez pouvoir tester les pouvoirs de chacun d'entre eux ' Et bien non, il faudra vous contenter des quatre premiers. Au tout début du jeu, vous n'aurez même que Flash et Super Woman à disposition.

Justice League Heroes - img2Justice League Heroes - img3

Mais que font les autres demanderez-vous ' Ils vous apporteront simplement un peu de soutien, comme vous tenir la main au moment où vous passerez dans l'au-delà... Non, ce n'est pas tout à fait ça. En cours de partie, aux moments où vous sentez que la situation devient critique, Zatanna et Green Lantern viendont vous donner  un coup de pouce. Zatanna vous soignera et Green Lantern créera autour de vous un dôme de protection, histoire que vous puissiez souffler un peu. D'autres héros viendront aussi vous apporter une autre aide, mais il faudra pour cela les débloquer au fur et à mesure de votre avancée.

La technique de jeu de Justice League Heroes est simple. Vous démarrez avec deux personnages, avec lesquels vous pouvez jongler quand leur barre de vie devient un peu trop vide à votre goût. Par exemple, vous commencez par Flash, il meurt petit à petit et hop, d'un coup de stylet vous invoquez Wonder Woman. Mais la jolie brune vous lasse vite et vous avez envie de retrouver l'homme en rouge. Nouveau coup de stylet sur l'écran tactile et voilà un Flash tout neuf prêt au combat... Donc, si vous arrivez à jongler avec les jauges de vie et les différents soutien (que vous pourrez n'utiliser qu'une fois en cours de partie), vous pourrez avancer loin sans mourir... logiquement. Vous aurez également la possibilité de ramasser des items, vous redonnant de la vie ou de la force.

Justice League Heroes - img4 Justice League Heroes - img5

Qui dit super héros dit super pouvoirs
Les super pouvoirs de vos héros jouables se débloqueront en cours de partie. Plus vous gagnerez en expérience de combat, plus vous apprendrez de nouveaux coups, et donc plus vous serez fort. Chacun de vos héros en possèdent quatre. Au moins, vous n'aurez pas à vous emmêler les pinceaux en mélangeant tous les coups...

Dès que vous apprenez un nouveau pouvoir, l'écran supérieur vous prévient et vous indique quels boutons vous aurez à utiliser. La prise en main de ce jeu est relativement simple. Sur votre écran tactile, vous n'aurez qu'à jouer du stylet sur les différents sigles qui s'afficheront. Sur le papier, le jeu donnerait presque envie. Quel plaisir de jongler avec tous ces pouvoirs et d'avancer lentement mais sûrement ! Mais voilà, passez du côté de la pratique et vous déchantez bien vite.

... puis rangeons la console

Et oui, une fois lancé dans le jeu vous vous demandez très vite où vous êtes tombé. Déjà visuellement, c'est simple, les développeurs ne se sont pas foulés. Il y a un mur en haut, en bas, à droite et à gauche, vous allez avancer à travers des couloirs et rencontrer des ennemis. A l'occasion, puisqu'il fallait bien meubler quand même, vous trouverez ici et là des caisses ou des grosses bennes sur lesquelles vous pourrez aussi vous défouler. Bref, c'est vide, triste et laid.

Justice League Heroes - img6 Justice League Heroes - img7

Alors oui, dans un beat'em all, l'intérêt n'est pas d'admirer les paysages mais de fracasser tout ce qui a des allures d'ennemis, donc tout ce qui bouge. Sauf que comme la caméra vous apporte une vue de haut, sur le haut du crane de tous les protagonistes, vous ne verrez aussi que le sol... Et du gris tout le temps, bof bof... D'autant que pour apercevoir les ennemis, d'anticiper un peu, c'est un peu rapé. Vous tombez à chaque fois dessus nez à nez et là, vous faites le bourrin, vous tapez. A la limite, vous pouvez repartir en arrière, histoire de souffler un peu, mais un suicide sera peut-être l'excuse d'arrêter le jeu... "Ah bah zut, j'suis mort, trop dur ce jeu, j'arrête"...

Quant au niveau de difficulté, c'est le pompon. On vous balance jusqu'à six ennemis parfois d'un coup et si vraiment vous ne fuyez pas, même en jonglant avec tous vos compères (en sachant qu'il est préférable de vous servir de vos jokers arrivé au "boss"), vous finissez allonger sur le sol. Pour un jeu affreux à manier et qui vraiment n'apporte rien, c'est un peu prétentieux de s'avérer aussi difficile. Pour vous dire, arrivé au deuxièmre niveau, devant Batman, vous aurez compris la marche à suivre pour le destabiliser, mais impossible d'imposer votre tactique. Alors taper sans cesse dans le vide en sachant que de toute façon la mort est au bout du chemin, au bout de cinq minutes, ça va.


Justice League Heroes - img8Justice League Heroes - img9

Enfin, si vous aviez apprécié la version PS2, sachez que vous ne retrouverez pas exactement la même chose. Nous l'avons vu, alors que sur la console de salon vous aviez à dispositios tous les super héros, ici, vous vous contenterez d'en avoir quatre. Et oubliez aussi la personnalisation, sur DS, ce n'est pas possible...

Conclusion

Pour un jeu coûtant un peu moins de 50 €, on aurait très honnêtement espéré mieux. Nous n'aurons pas été au bout, pas la peine de nous infliger un tel supplice.  Même Tom and Jerry Tales, un jeu pour enfant, nous aura apporté plus de plaisir. Donc, ne vous le procurez pas, fuyez, investissez votre argent ailleurs. Mais quelle plaie ce jeu... A moins qu'il y ait des amateurs de beat'em all plus que basique dans la salle... Mais même dans le genre on fait mieux. Justice League Heroes est un gros raté sur la DS, ce sont des choses qui arrivent. Tant pis !





+ Les plus

- Les moins

  • Graphismes affreux
  • Vide de sens et vide de tout
  • Une vue de haut particulièrement lassante
  • Ennui général
  • Pas d'équilibre dans la réalisation des missions