telephones Fin 2009, nous indiquions que Gavin Newsom, maire de San Francisco, avait l'intention d'imposer l'affichage du DAS ( Débit d'Absorption Spécifique, ou SAR en anglais ) dans tous les espaces de vente de téléphones portables de la ville.

Le DAS correspond à une mesure du niveau maximum d'émission de radiofréquences d'un téléphone portable, mesure plafonnée selon différentes législations : 2 Watts / Kg en Europe ou 1,6 Watt / Kg aux Etats-Unis ( voir notre définition ).

Le San Francisco Chronicle souligne que cette mesure a fait l'objet d'une pré-approbation de la part du conseil de la Mairie et devrait être validée par Gavin Newson d'ici dix jours. Elle obligera les vendeurs à afficher la mesure du DAS à côté de chaque mobile présenté et devra donner les moyens d'accéder à des informations plus détaillées.


Mesure pratique ou démagogique ?
Si le maire de San Francisco joue l'argument d'une meilleure information au public, certains lobbies y voit au contraire une forme de désinformation, laissant croire que certains mobiles sont moins dangereux que d'autres sur la base du DAS. Or, le plafond imposé par la FCC est considéré comme apportant la sécurité nécessaire à tous les mobiles qui ne le dépassent pas.

Pour d'autres, le climat économique est déjà bien assez difficile comme ça et n'a pas besoin de voir l'apparition de nouveaux obstacles potentiels alors que le danger des radiofréquences émises par les téléphones portables sur la santé humaine reste un vaste sujet de débat.

En attendant, Gavin Newsom espère bien que sa loi trouvera un écho dans d'autres municipalités américaines et s'étendra à terme à l'ensemble du territoire des Etats-Unis, comme en rêvent également les partisans de cette mesure, au nom de la transparence de l'information.