La ministre de l'Écologie et de l'Énergie a indiqué " Je veux que cela aille vite, cela fait longtemps que cette loi est attendue", tout en précisant que cette loi n'a pas que des objectifs écologiques, mais qu'elle doit également permettre, au travers d'une mise en avant de la production d'énergies renouvelables, se présenter comme un vecteur d'emploi et de croissance économique en France.

assemblée nationale  " Il faut maintenant créer vite des emplois (...) Ceux qui attendent du travail, qui attendent des commandes publiques, eux, ils trouvent que c'est long."

L'examen du projet de loi devrait ainsi débuter le 1er octobre à l'Assemblée nationale. Une commission parlementaire spéciale dont le but est de préparer des débats doit auditionner la ministre le 9 septembre prochain.

"La transition énergétique est un projet de société, un changement de paradigme, un nouveau modèle de développement." Indique Ségolène Royal.

Le texte constitué d'une soixantaine d'articles vise principalement à alléger la facture énergétique de la France et amorcer une indépendance vis-à-vis des énergies fossiles et nucléaires.

De grands objectifs sont fixés par le projet : réduire la consommation finale d'énergie de 50 % en 2015 par rapport à 2012, réduire la consommation d'énergies fossiles de 30 % dès 2030, atteindre les 32 % d'énergie renouvelable en 2030 et faire passer la part de l'atome dans la production d'électricité (nucléaire donc) de 75 % à seulement 50 % en 2025.

Ségolène Royal a confirmé que dans le cadre des futurs contrats de plan État régions ( CPER) 2015-2020, le volet "mobilité multimodale" représenterait bien une enveloppe de 950 millions d'euros par an.

Ces CPER permettront aux collectivités de financer des investissements relatifs à l'économie d'énergie, de logement, d'infrastructures, de travaux publics ou de transports.

Source : AFP