Google-nouveau-logo Au premier trimestre 2011, Google avait produit des résultats financiers en croissance mais la stratégie de Larry Page, en tant que nouveau CEO en remplacement d' Eric Schmidt, et ses désirs d'investissements coûteux, notamment par l'embauche d'un nombre record de nouveaux employés, avait un peu inquiété les investisseurs.

Cette initiative n'allait-elle pas plomber les bénéfices du trimestre suivant et ralentir la croissance du groupe. Avec la présentation des résultats du deuxième trimestre 2011, les inquiétudes sont levées grâce à un chiffre d'affaires de 9,03 milliards de dollars, contre 6,82 milliards de dollars un an auparavant ( + 32% de croissance ), qui, hors commissions publicitaires, se porte à 6,9 milliards de dollars, et un bénéfice net de 2,51 milliards de dollars, en croissance de 36% sur un an.


Les investisseurs jubilent

Et cette fois, Larry Page, visionnaire mais pas forcément vu comme un gestionnaire d'entreprise, n'a pas fait une apparition de quelques minutes comme au trimestre précédent : il a évoqué lui-même les temps forts de son bilan devant les analystes financiers durant une heure de conférence.

Google ne montre pas de faiblesses dans son activité principale, la publicité, et continue de profiter de l'effet Android, désormais premier OS mondial pour smartphones, progressant au rythme de 500 000 nouvelles activations par jour.

Ces fondations solides, et les initiatives menées pour contrer la concurrence, à l'image de Google+ qui a déjà attiré 10 millions de membres, font oublier les inquiétudes initiales : le cours de l'action en bourse a fait un bond de 12,6% à l'annonce des résultats, constituant un blanc-seing donné à la stratégie de Larry Page par les actionnaires.