UBM TechInsights iPad Apple A4 Maintenant que les tablettes iPad sont disponibles, ses entrailles n'ont plus beaucoup de secrets tant les rapports détaillant ses composants sont nombreux. Reste un mystère, celui de son processeur d'applications, dénommé Apple A4.

Lors de la présentation de la tablette par Steve Jobs, peu de détails ont été donnés, sinon qu'il utilise une architecture ARM, qu'il est cadencé à 1 GHz et qu'il est vraisemblablement fourni par Samsung. Une analyse spéculative suggère qu'il repose sur une base ARM Cortex-A8.

UBM TechInsights a tenté d'en savoir plus en analysant les caractéristiques du processeur. Il note notamment qu'Apple suit un développement similaire de génération en génération, réduisant la taille de gravure à chaque fois.

Si l' iPod Touch 1ère génération, ' iPhone EDGE et l' iPhone 3G avaient un processeur gravé en 90 nm, l' iPod Touch 2ème génération puis l' iPhone 3GS ont bénéficié d'un processeur gravé en 65 nm. De manière similaire, l' iPod Touch 3ème génération embarque un processeur gravé en 45 nm comme, désormais, la tablette iPad, et donc vraisemblablement le futur iPhone 4 ou HD.


Pas la dernière génération de processeur, mais des optimisations efficaces
Apple A4 Sachant le niveau de gravure et la consommation produite, il a été possible de comparer ces résultats avec les offres du marché. UBM TechInsights confirme ici le rôle de Samsung comme fournisseur des ingrédients de base du processeur et les optimisations apportées par P.A Semi et / ou Intrinsity concernant la consommation d'énergie.

En pratiquant différents tests ( benchmarks et analyse fonctionnelle ), il apparaît que le processeur Apple A4 utilise bien un coeur ARM Cortex-A8, avec un jeu d'instructions ARM v7, qu'il n'est pas multicore et qu'il embarquerait 64 KB de cache L1 et 640 KB de cache L2, tandis qu'il supporterait le jeu d'instructions ARM NEON optimisant les fonctions multimédia.

La cadence de 1 GHz est également confirmée et suggère qu' Apple a cherché à obtenir un compromis entre performances et économie d'énergie en ne poussant pas le processeur 45 nm à fond.

UBM TechInsights estime qu'une analyse plus poussée, qui impliquerait en partie du reverse-engineering, permettrait peut-être d'en savoir plus sur les optimisations réalisées par Intrinsity. Mais s'il fallait aller plus loin dans la réduction de consommation d'énergie, ce n'est plus du côté du processeur qu'il faudrait chercher.

Il faudrait plutôt passer à une autre technologie d'écran et / ou optimiser les composants de l'écran ( rétroéclairage ), les réglages d'affichage et les connectivités sans fil.

Source : EE Times