Bull, société d'origine française spécialisée dans les technologies de l'information, et le Commissariat
à l'Énergie
Atomique
et
aux
Énergies
Alternatives, organisme public français de recherche scientifique dans les domaines de l'énergie, de la santé, des technologies de l'information, de la défense et de la sécurité, viennent d'annoncer la mise sous tension du supercalculateur Tera 100 après une étroite collaboration initiée en 2008 et une installation en mars dernier.
Embarquant pas moins de 140 000 cœurs Intel Xeon 7500 et 300 To de mémoire vive, ce supercalculateur affiche une puissance théorique de 1,25 Petaflops, un Petaflop correspondant à 10^15 opérations par seconde. Plus parlant peut-être, cela correspond à plus
d'opérations
en
une
seconde
que
la
population
mondiale ne pourrait en faire
en
48
heures,
à
raison
d'une
opération
par
seconde
par
personne. Vingt fois supérieure à celle qu'annonçait Tera 10, cette puissance phénoménale permet à Tera 100 de prétendre à une première place à l'échelle européenne et une troisième place à l'échelle mondiale tout en bénéficiant d'un encombrement équivalent et d'un rendement énergique sept fois supérieur.
Le supercalculateur Tera 100 est destiné au programme Simulation du CEA, qui consiste à reproduire par le calcul les différentes phases de fonctionnement d'une arme nucléaire.
Publié le
par Dimitri T.
Dimitri T. : journaliste GNT fan de mobilité
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