hp-logo Quand le numéro un mondial d'un marché annonce qu'il s'en retire pour cause de faible rentabilité, cela ne peut que créer des remous. En faisant une telle annonce lors de la présentation du bilan financier trimestriel, Leo Apotheker, CEO de HP, a déclenché une tempête sur la valorisation de la société.

Puisque l'objectif pour HP est maintenant de devenir un grand éditeur logiciel, que faire de la branche PC ? Plusieurs pistes étaient évoquées. Il y a d'abord la possibilité d'un rachat direct par un concurrent. Divers noms ont été cités, parfois de façon si insistante ( et avec des conséquences sur leur propre cours en bourse ) que certains ont dû publiquement démentir leur intérêt dans une acquisition.

Mais le climat économique ne s'annonce pas très favorable et certains des acquéreurs potentiels qui auraient pu tenter leur chance sont eux-mêmes confrontés à des difficultés qui les rendent prudents sur l'avenir.


La spin-off, hypothèse privilégiée

L'autre piste évoquée par HP est la création d'une entité indépendante qui poursuivra les activités de la branche PC mais avec ses propres objectifs et son bilan comptable. Selon les déclarations d'une porte-parole de HP, la création d'une spin-off serait la piste privilégiée par le groupe

Cependant, il faut d'abord évaluer les conséquences d'un désengagement de la branche PSG ( Public Systems Group ) du reste de l'activité de HP et, si elle est validée, la création d'une spin-off prendra de 12 à 18 mois.

Rien n'est encore vraiment décidé mais le destin de l'activité PC de HP devrait être décidé avant la fin de l'année. De même, l'avenir de WebOS, la plate-forme mobile qui ne sera finalement pas le fer de lance de sa stratégie mobile, reste en suspens et plusieurs options sont soupesées. Là encore, les rumeurs d'un repreneur potentiel vont bon train.