C'est une pratique que l'on croyait révolue. L'association de consommateurs UFC-Que Choisir rappelle que ce n'est pas encore tout à fait le cas. Pour preuve, la condamnation de Bouygues Télécom par une juridiction de proximité.

Fin 2011, un praticien a été contacté à son cabinet médical par Bouygues Télécom pour une souscription à l'offre Bbox. Il n'accepte par l'offre de manière explicite mais demande plus d'informations afin d'en discuter avec son associé.

Le lendemain de cet appel, il reçoit néanmoins un colis avec une Bbox tandis que sa ligne France Télécom est coupée. Du slamming sauvage, à savoir l'écrasement de la ligne téléphonique de l'abonné sans son autorisation afin qu'un nouvel opérateur prenne la place de l'ancien.

Le praticien s'est plaint auprès de Bouygues Télécom et a retrouvé sa ligne France Télécom au bout de cinq jours. Particulièrement dans le cadre d'un cabinet médical, cela n'est pas négligeable.

La juridiction de proximité de Versailles a condamné Bouygues Télécom à verser 1 000 euros de dommages-intérêts pour préjudice moral.

Bbox