_facebook_logo Malgré la pression des investisseurs qui souhaitent participer au plus vite à la croissance du réseau social Facebook ( et en retirer les fruits ), ce dernier s'est toujours montré prudent quant à une entrée en bourse. A plusieurs reprises, les espoirs d'un processus rapide ont été douchés par un calendrier fixé plutôt à fin 2012 / début 2013.

Mais les conditions économiques étant ce qu'elles sont, avec leur degré d'incertitude, la question d'une entrée en bourse à moyen terme serait de nouveau discutée. Selon Bloomberg, Facebook pourrait soumettre son dossier d'ici la fin de l'année pour une entrée en bourse au printemps 2012.

Et l'on évoque déjà une offre qui pourrait atteindre 10 milliards de dollars, générant une valorisation à 100 milliards de dollars, soit deux fois plus qu'au moins de janvier 2011. Le réseau social pourrait ainsi essayer de profiter de l'engouement pour les sociétés du Web avant qu'il ne s'évanouisse.


Facebook vaut-il 100 milliards de dollars ?

Facebook ferait alors la plus grosse entrée en bourse jamais réalisée pour ce type de société. On notera que le timing du printemps 2012 est aussi celui à partir duquel la société sera tenue de publier régulièrement ses résultats financiers, qu'elle reste privée ou qu'elle entre en cotation publique, du fait de sa taille et du nombre d'actionnaires.

Jusqu'à présent, Mark Zuckerberg a repoussé l'idée d'une entrée en bourse, préférant se concentrer sur la croissance de la société et l'élargissement de sa base d'utilisateurs ( 800 millions désormais, dont plus de 300 millions accédant au réseau social via leur mobile, d'où l'idée une nouvelle fois renaissante d'un Facebook Phone ).

Il reste que les entrées en bourse des sociétés du Web ne sont pas toujours gages de succès. Après la période euphorique du lancement, celles qui tentent l'expérience voient souvent leur cours revenir à sa valeur d'introduction, voire en-dessous, à l'image de l'exemple le plus récent, celui du site de bonnes affaires Groupon.

Ce dernier témoigne d'un risque commun : un succès rapide mais sous la menace d'une concurrence tout aussi vite constituée qui peut entraîner une désaffection en quelques trimestres. Le cas MySpace est là pour le rappeler.

Source : Bloomberg