_facebook_logo Avec une entrée en bourse qui pourrait générer 10 milliards de dollars et valoriser le réseau social à 100 milliards de dollars, l'entrée en bourse de Facebook est logiquement très attendue par les investisseurs...mais aussi par les banques d'affaire qui sont en train de se battre pour en devenir les maîtres d'oeuvre.

Attendue désormais au printemps 2012, déjà préparée en interne dans le cadre d'une vision qui doit faire de la société une marque respectable et respectée, elle constituera un véritable trophée de guerre en plus des retombées financières.


C'est aussi une question de prestige

Prêtes à tout pour devenir "la banque qui a piloté l'introduction en bourse de Facebook", Goldman Sachs et Morgan Stanley se livrent une bataille sans merci pour séduire Mark Zuckerberg, quitte à faire des concessions sur la commission qui sera tirée de l'opération.

Mais d'autres banques tentent aussi leur chance pour emporter le morceau et se faire un nom. Si Morgan Stanley a géré la majorité des entrées en bourse de sociétés du Web cette année, Goldman Sachs a déjà géré certaines opérations financières de Facebook sur les marchés privés.

Devenir la banque leader d'une entrée en bourse est une position stratégique enviable...sauf quand elle se passe mal, la banque devenant alors la principale cible des critiques. Le Wall Street Journal suggère que Goldman Sachs et Morgan Stanley restent les deux principales candidates à ce rôle dans le cas particulier de Facebook.