Alors que Facebook tentait de séduire les investisseurs pour réussir son entrée en bourse, le groupe General Motors a annoncé quelques jours avant l'IPO qu'il cessait sa présence publicitaire dans les pages du réseau social.

La nouvelle avait frappé les esprits car elle arrivait à un moment sensible où la pertinence du modèle économique de Facebook était mise en question, notamment celle des revenus publicitaires, à l'heure où bon nombre d'utilisateurs passent par leur mobile pour accéder au réseau.

Le motif était que General Motors ne voyait pas de retours suffisants dans les publicités affichées sur le réseau social et préférait se tourner vers des canaux plus traditionnels. Depuis, Facebook est entré en bourse, avec les difficultés initiales que l'on connaît, même si le cours est depuis remonté au-delà des 30 dollars.


Opération séduction
_facebook_logo  Le réseau social, qui a besoin de rassurer sur la pérennité de son modèle, semble avoir tenté de convaincre General Motors de revenir sur sa décision. Le Wall Street Journal rapporte que de nouvelles négociations sont en cours.

Le réseau social chercherait à rassurer le troisième annonceur des Etats-Unis sur l'efficacité de son modèle publicitaire, chiffres à l'appui. En revanche, il n'y aurait pas d'accords en cours pour favoriser l'annonceur.

D'après le journal économique, General Motors n'a pas encore pris de décision et attend de juger sur pièces d'après les éléments que lui fournira Facebook qui de son côté aimerait avoir un interlocuteur unique plutôt que différentes agences travaillant pour GM, ce qui faciliterait les échanges d'informations et permettrait d'avoir une vue plus globale.

Au coeur de ces discussions se concentrent les méthodes de mesure de l'efficacité des campagnes publicitaires sur Facebook que le réseau social aimerait pouvoir unifier.