Logo Google Les raisons invoquées par la firme de Mountain View sont, à défaut d'être originales, parfaitement inscrites dans le contexte actuel économiquement défavorable.

Les suppressions de postes concernent surtout la division RH de l'entreprise, sachant que celle-ci avait déjà confirmé en novembre dernier la suspension des contrats de 10000 postes d'intérimaires. L'objectif poursuivi est celui d'une réduction drastique des coûts à l'échelle mondiale qui explique aussi la fermeture de trois centres de développement (un aux Etats-Unis et deux en Europe).

A l'image des annonces récentes d'abandon de projets (Lively et Google Reseach Datasets) Google se recentre sur son coeur de métier, la recherche, la publicité, les applications d'entreprises, et élimine progressivement les branches d'activiés peu ou pas rentables.

C'est ainsi qu'on ne verra jamais naître les projets Jaiku et Dodgeball dont le développement vient d'être abandonné tandis que les abonnements à Google Notebook et Google Video ont été purement et simplement stoppés.

L'abandon de ces développements ne signifie pas forcément la disparition des services concernés qui seront récupérés par d'autres applications : le service Jaiku, une alternative à Twitter, sera ainsi exploité via Google App Engine tandis que son code sera publié en open source sous licence Apache.