Samsung_Logo.svg Attaqué dans plusieurs pays par Apple, le groupe coréen Samsung a vu plusieurs décisions perturber les ventes de ses produits mobiles, et ce par des recours en amont des décisions de fond concernant les supposées violations de brevets.

Après une période de silence, et ne voyant aucun geste d'apaisement chez son concurrent, Samsung a décidé de ne plus seulement se défendre mais de répliquer à son tour. Dès l'annonce de l' iPhone 4S par Apple début octobre, la société avait déposé des recours en France et en Italie pour en bloquer la distribution.

Une décision favorable aurait eu un grand effet à la veille des fêtes de fin d'année, alors que la tablette Galaxy Tab du coréen est en mauvaise posture sur plusieurs marchés ( Australie, Allemagne... ). Apple ne commercialisant qu'un seul smartphone par an, gêner ses ventes sur cette période cruciale aurait été un vrai coup dur.


Des arguments qui n'ont pas porté
Malheureusement, les arguments de Samsung ne semblent pas avoir obtenu autant d'échos que ceux d' Apple. Le tribunal n'a pas suivi ses accusations selon lesquelles l'iPhone 4S serait une contrefaçon de ses smartphones de la gamme Galaxy.

En Italie, le recours de Samsung a été rejeté dès la fin du mois d'octobre. En France, il vient d'être également rejeté, la demande étant jugée " disproportionnée ", selon un tweet de Benjamin Ferran ( journaliste au Figaro.fr ), qui précise que Samsung devra verser 100 000 € à Apple en remboursement des frais de justice.