Dans le cadre du festival Lollapalooza de Chicago, la bande à Eddie Vedder a en effet repris leur titre Daughter en y insérant un morceau du célèbre Another Brick in the Wall de Pink Floyd. Les paroles « incriminées » de la version modifiée de Daughter qui ont souffert des ciseaux de AT&T ne semblent pas si virulentes que cela :

« Hey, Bush, leave this world alone
Hey Bush, find yourself another home »,


Ce qui pourrait être traduit par :

« Toi, Bush, laisse ce monde tranquille
Toi, Bush, va t’trouver une nouvelle baraque ».


Ces deux phrases ont été censurées par AT&T qui diffusait le concert sur son site Blue Room. L’opérateur retransmettait le concert en léger différé afin de pouvoir contrôler tout dérapage. En découvrant cet acte censorial, les membres du groupe étaient furieux et ont décidé d’emmener l’affaire en cour. Détail intéressant : ce sont des fans présents au concert de Pearl Jam qui ont alerté le groupe lorsqu’ils ont remarqué une différence entre la version originale et la diffusion en ligne.


Pearl Jam Live

Du côté d’AT&T, on affirme qu’il s’agit d’une simple erreur et que les paroles, que ce soit « sur le fond ou sur la forme », n’auraient jamais dû être caviardées. L’opérateur a, du reste, contacté le groupe afin d’avoir la permission de remettre en ligne l’intégralité de la chanson.

Depuis quelques temps, on assiste à un foisonnement de ce type de déni de droit sur Internet.