DreamCast Le pari de la dernière chance ? Ce n'était pas vraiment le gros de la pensée de Sega, en décidant de mettre sur le marché japonais un beau jour du mois de novembre 1998 (le 14 octobre de l'année suivante chez nous) la Dreamcast, console 128 bits du constructeur nippon. Car cette machine avait tout pour réussir, malgré l'offre famélique de jeux lors de ses premiers jours de commercialisation au Japon.

Il était facile de développer dessus, on avait droit à des conversions de hits d'arcade de Sega (Virtua Fighter, House of the Dead, Crazy Taxi...), et puis surtout, elle a été la première à quitter l'ère des 32 bits, pendant laquelle la PlayStation a écrasé la Saturn de tout son nouveau poids. Malheureusement pour le constructeur au nom bleu et blanc, Sony est très vite revenu à la charge.


Toujours une histoire d'amour ?

Certains se souviendront de cette phase de poursuite par un orque dans Sonic Adventure, d'autres garderont en tête le début du périple de Ryo Hazuki pour retrouver l'assassin de son père dans Shenmue. Ajoutez à cela les Skies of Arcadia, Metropolis Street Racer, Jet Set Radio, Resident Evil : Code Veronica, et la liste est très loin d'être exhaustive, et vous comprendrez alors que vous disposez là de toutes les raisons du monde de ressortir cette console, ou bien d'en acheter une si vous ne la possédez pas déjà.

Alors même si on se dirige vers un futur où des titres Dreamcast pourront être joués sur PS3, et que Sega n'a pas trop la tête à célébrer l'évènement, GNT se permet d'honorer la mémoire de cette séduisante machine, et cette décennie que nous venons de vivre en sa compagnie nous aura permis de constater qu'elle n'a pas quitté nos cœurs et, plus important, qu'elle tourne encore chez bon nombre d'entre vous.

Cette fausse nécrologie étant maintenant terminée, ne nous reste plus qu'à souhaiter une relative joyeuse dixième année à la Dreamcast, et on se donne rendez-vous dans 120 mois. Ne me demandez pas pourquoi.