Le choix du matériel

L'une des qualités principales de Iron Man sera de proposer un véritable choix de customisation de son personnage. Ainsi, il sera possible d'améliorer son armure (nommée systèmes principaux), ses répulseurs (arme principale), son système d'énergie, ses armes secondaires et sa mobilité. Un vaste choix qui permettra à chacun de personnaliser son avatar.


Modifier son armure amènera à la possession d'un bouclier énergétique bien utile face aux ennemis et leurs vagues de missiles. Upgrader ses armes secondaires permettra d'envoyer des micro-grenades au rayon d'explosion plus important ou encore des missiles guêpes, rafale de trois d'entre eux, destinés aux véhicules rapides aériens. A chaque mission, un choix judicieux sera à faire. Augmentation de l'énergie ou évolution de son arme principale ?


Si en mode de difficulté facile, cette customisation sera sans doute un peu secondaire, elle sera nécessaire pour les deux modes supérieurs : Normal et Elevé. Le jeu demandera également une assimilation des techniques de son héros (de sa maniabilité en somme), aussi bien pour remplir les objectifs que réussir des mouvements plus spectaculaires.


Un espace ouvert

Que l'on ne s'y trompe pas : le titre de Sega ne fait pas la part belle à l'aventure. Il est avant tout un jeu d'action qui se déroule dans des zones ouvertes. S'affiche alors à l'écran un radar qui permet de se diriger vers les lieux où il est capital de se rendre. Une fois atteint, le principe est simple : détruire toute menace adverse.


Celle-ci est de tout type : soldats, tanks, tourelles anti-aériennes, hélicoptères. La manière de les éliminer peut se faire de deux façons : soit en les bombardant, après les avoir ciblés, à 200 mètres d'altitude, soit en allant les bousculer au sol (par des coups de poing dévastateurs). Dans les deux cas, il ne faudra pas oublier d'user de la mobilité rapide du héros mécanique afin d'esquiver les attaques mais aussi de se diriger vers les machines à la vitesse grand V.


Iron Man reste donc un soft classique dans son gameplay. Cependant, en dehors de la grandeur de ses environnements assez immersive (qui permet une liberté de déplacement appréciable), il dispose de petits détails qui font honneur à la réputation du héros. Arrêter un missile en plein vol est une chose aisée. Par l'appui d'une simple touche, le héros effectue un mouvement d'une grande classe qui se clôt par le renvoi du missile au destinataire. Le second type d'action, sans doute le plus jouissif, sera d'utiliser la fonction d'accélération pour déclencher un QTE où il s'agit de marteler un unique bouton. Dommage qu'il soit aussi sommaire. Il reste que foncer vers un hélicoptère et le briser en deux suscite le fameux sentiment de supériorité attendu de la part de l'homme d'acier.

Une adaptation réussie ?

Au final, Iron Man pourrait se révéler être une adaptation réussie. Sa partie graphique est plutôt convaincante. La distance d'affichage est très bonne ainsi que la fluidité de l'animation. Il est par contre regrettable que la réalisation générale peine à créer le fossé avec celle des consoles anciennes génération. Les textures sont correctes mais ne surprennent pas.


Et puis si des points positifs sont à signaler, le projet reste encore mystérieux puisqu'aucun boss n'a été révélé. En dehors de la qualité de leur design et de leurs hypothétiques manières de combattre (techniques personnelles, attaques spéciales etc...), ils devront séduire par leur intelligence artificielle. Car si Iron Man dispose pour l'instant de qualités évidentes, il suffirait de décors non destructibles (buildings dans une ville par exemple), d'une IA faiblarde en niveau de difficulté Normal ou Elevé ainsi que des cut-scenes (qui déclenchent les QTE) identiques à chaque mission pour éprouver de la lassitude. Il restera également à analyser sa mise en scène et le déroulement du scénario.


Iron Man est prévu pour le mois de mai sur l'ensemble des machines (PC, PS3, Xbox 360, PS2, Wii, DS, PSP). A noter qu'une démo est disponible depuis peu sur le Xbox Live.