AFFTAC logo Après la levée de boucliers provoquée par la décision de ne plus fournir la liste des radars fixes et le choix d'interdire les avertisseurs de radar, et les initiatives de plusieurs fournisseurs de services pour exprimer leur désapprobation et leur inquiétude vis à vis de leur activité économique, le Ministère de l'Intérieur assouplit sa position.

Les systèmes d'avertisseurs de radar ne devraient donc pas être strictement interdits mais transformés en " avertisseurs de zones dangereuses ". Ils ne devraient plus être en mesure de signaler la position des radars fixes mais ils assureront toues les autres fonctions, comme l'affichage des limitations de vitesse, les alertes de survitesse ou l'information entre utilisateurs de zones de bouchons, accidents ou travaux.


Assistants communicants, mais pas sur la position des radars

S'il ne communiquera plus la position des radars fixes, le gouvernement promet de donner aux fournisseurs de services, représentés au sein de l'association AFFTAC ( Association Française des Fournisseurs et Utilisateurs de Technologies d'Aide à la Conduite ), les informations mises à jour concernant les limitations de vitesse et l'état du trafic.

Un accord a été signé entre le gouvernement et l' AFFTAC sur ces nouvelles bases. Les associations de lutte contre la violence se montrent mitigées face à cet accord, indique l' AFP, car elles craignent que rien ne change concernant la signalisation des radars fixes, bien que le gouvernement ait indiqué qu'il veillera à ce qu'ils ne soient plus signalés par ces appareils et applications.

Les avertisseurs de radars deviendraient ainsi des assistants à la conduite communicants répondant aux projets du gouvernement d'apporter plus d'information aux conducteurs pour renforcer la sécurité routière