Google_Chine Selon des révélations du New York Times, les attaques informatiques qui ont ciblé Google et plusieurs autres entreprises américaines fin 2009 ont pour origine deux écoles chinoises. Sous-entendant l'implication de Pékin, Google a rendu publiques ces attaques dont l'objectif était le vol de code source d'applications, des tentatives d'accès à des comptes Gmail de militants des droits de l'Homme en Chine.

Parmi les deux écoles mises en cause par le New York Times : l'école professionnelle de Lanxiang, présentée comme un lieu de formation d'informaticiens travaillant pour l'armée chinoise. L'établissement a démenti toute implication dans cette affaire. Selon des propos rapportés par Xinhua ( Agence Chine nouvelle ), le responsable de l'école a déclaré : " Les recherches menées par nos équipes d'enseignants n'ont trouvé aucune trace d'une quelconque attaque provenant de notre école ".


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C'est un véritable discrédit qui est jeté sur la thèse avancée par le New York Times qui avait cité des sources anonymes. Le quotidien avait noté dans le cursus de l'école un " cours d'informatique spécial  " dispensé par un enseignant ukrainien. L'école affirme ne jamais avoir employé du personnel étranger. Quant à son enseignement informatique, il se limiterait à une introduction à Photoshop, Word, le graphisme en 3D mais pas d'ingénierie informatique.

Le lien avec l'armée chinoise est également réfuté, même si des anciens élèves ont effectivement rejoint ses rangs, soit 38 depuis 2006. Pas pour leurs compétences en informatique... mais en mécanique automobile, cuisine et soudure à l'arc.

Également mise en cause, l'université Jiaotong se dit " choquée et indignée par les accusations qui nuisent à sa réputation "." L'information du New York Times se base sur une adresse IP. Compte tenu du haut développement de la technologie réseau de nos jours, une telle information n'est ni objective ni équilibrée ", a déclaré un porte-parole de l'université.

L'affaire de ces cyberattaques a dégradé les relations entre la Chine et les USA, tandis que Google menace de quitter l'Empire du Milieu pour des raisons de censure sur son moteur google.cn jusqu'alors acceptables.