Alors qu'ils sont attendus pour le second semestre 2008, et que certains affinent cette prédiction au dernier trimestre de l'année, il semblerait que ce calendrier glisse jusqu'au premier trimestre 2009 pour des problèmes de compatibilité logicielle.
Google utilise en effet un modèle semi-ouvert pour Android, certaines couches du système d'exploitation n'étant pas rendues accessibles aux développeurs, ceci dans le but d'homogénéiser la plate-forme par rapport aux nombreux acteurs souhaitant l'utiliser, mais avec pour inconvénient de ne pas faciliter la tâche de ceux qui doivent en concevoir les applications.
Beaucoup d'attentes pour Android
Ce verrouillage d'une partie d' Android devrait être progressivement levé mais il va de l'intérêt du système d'exploitation de conserver une certaine harmonie pour son lancement. En conséquence, certains opérateurs aux Etats-Unis, maintiennent leur fenêtre de lancement au dernier trimestre de l'année, comme T-Mobile, tandis que d'autres, à l'instar de Sprint Nextel, porteront leur effort plus tard, vraisemblablement au premier trimestre 2009, avec le risque de se trouver en confrontation directe avec la prochaine version du système d'exploitation mobile de Microsoft, Windows Mobile 7, également pressenti pour être annoncé durant cette période.
Un léger retard au lancement d'une nouvelle plate-forme mobile suggère-t-il un mauvais départ pour Android ? Pas vraiment. L'ampleur de l'écosystème et l'attente par rapport à ce système, qui doit rivaliser avec les acteurs dominants que sont Symbian et Windows Mobile dans le segment des smartphones, impose des ajustements inévitables produisant des variations du calendrier.
Google Android continue de profiter d'un support massif des fabricants et des opérateurs et les retours sur les premiers prototypes et modèles de pré-version laissent entendre qu'ils répondent aux espérances. Une bonne partie de la stratégie mobile de Google en dépend.
