Même si ce n'est pas LA référence ultime pour les navigateurs, le fameux test Acid fait en tout cas office de valeur étalon en pointant du doigt via une série de tests, les failles dans l'implémentation des standards du Web. Initié en 1988, le test Acid connaît aujourd'hui avec le soutien du groupe WaSP* et sous la houlette d'un certain Hakon Wium Lie (l'actuel directeur technique d'Opera Software), sa troisième version.


Test Acid3 orienté Web 2.0
Alors que les deux précédentes versions s'étaient essentiellement focalisées sur le respect des standards quasi élevés au rang de normes, CSS1 et CSS2 (feuilles de styles), le nouveau test Acid3 officiellement annoncé en début de semaine, met surtout l'accent sur le DOM Level 2 (Document Object Model) et JavaScript. Pour autant, ne sont pas oubliés CSS3, ECMAScript, SVG (Scalable Vector Graphics) pour les images vectorielles, HTML4, XHTML 1.0 ou encore les URIs.

On se souvient (avec émoi ?) qu'une build internet d'Internet Explorer 8 avait passé avec succès le test Acid2, mais à priori, IE8 et autres ne devraient pas connaître pareille victoire avec le test Acid3, d'autant que sa récente publication risque de poser quelques problèmes à certains d'entre eux (phase de développement avancée pour Firefox 3 oblige, par exemple). Le 100/100 et l'affichage correct de l'image escomptée (100 mini-tests en tout) n'est ainsi d'actualité pour personne, et les mieux lotis sont le moteur de rendu WebKit de Safari (87/100), Opera 9.5 (65/100) et le moteur Gecko 1.9 de Firefox 3 (59/100).


* Web Standards Project, groupe de concepteurs de sites web professionnels oeuvrant pour la promotion des standards recommandés par le W3C.