La tablette n'étant pas encore distribuée en Australie, ses chances de commercialisation avant les fêtes de fin d'année ont dramatiquement chuté avec cette décision.
Pourtant, Samsung avait tenté la voie de la négociation, repoussant la sortie de sa tablette et cherchant un arrangement avec Apple pour alléger la pression, sans succès.
La messe n'est pas dite
Pour autant, Samsung n'a pas dit son dernier mot dans cette affaire. Le Wall Street Journal rapporte que le groupe coréen compte faire appel de la décision, estimant qu'elle repose sur un certain nombre d'erreurs d'appréciation de la part de la cour.
Une nouvelle confrontation pourrait intervenir dans la semaine du 21 novembre prochain. Cependant, même si Samsung parvient à retourner la tendance, il sera difficile de proposer dans de bonnes conditions sa tablette dans le pays.
Le groupe coréen tablait initialement sur un lancement en octobre, permettant aux revendeurs de passer commande pour les fêtes de fin d'année et de disposer d'une bonne présence. Mais pour le moment, c'est Apple qui a l'avantage, après plusieurs décisions favorables, Samsung cherchant encore la faille qui lui permettrait de riposter efficacement, et non plus de se maintenir dans une posture essentiellement défensive, face à un adversaire qui est aussi un très gros client en matière de fourniture de composants électroniques.
