Le Storage Performance Council
Dans le but d'instaurer une saine concurrence entre constructeurs, et donc profitable au consommateur, le SPC conçoit des outils de benchmark en vue d'évaluer les performances des différents systèmes de stockage.

De part la publication de leurs résultats sur le web, le SPC incite les constructeurs à améliorer leurs produits. De plus, cela permet aux décideurs de se faire une opinion avant l'achat.


Les benchs SPC-1C et SPC-2C
Le premier bench consiste en un unique test, conçu pour évaluer les performances d'un sous-système de stockage en lançant des fonctions typiquement utilisées dans des applications professionnelles critiques, notamment les opérations de bases de données et les serveurs mails. Le SPC2-C consiste, quant à lui, en trois tests, destinés à l'évaluation des performances du système de stockage dans les domaines du traitement de gros fichiers, les requêtes auprès de grosses bases de données, et la Video-on-Demand (VoD).



Le Seagate Barracuda ES.2
Ces précisions données, si nous vous parlons de ce disque SAS de 1To en provenance de Seagate, c'est tout simplement parce que le constructeur obtient la première place du classement des deux benchs évoqués juste avant.

Ainsi, ce disque a obtenu 184.37 au premier bench (ce qui correspond à 184.37 opérations d'entrées/sorties par seconde), là où son rival le plus sérieux a obtenu 170.04. Concernant le deuxième bench, là encore le Seagate s'en sort avec les honneurs, puisqu'il est plus performant de 38% par rapport à son compétiteur le plus sérieux, et de 93% par rapport à un disque en provenance de chez Hitachi (l'Ultrastar A7K1000, pour ne pas le citer).


Ce qu'il faut en retenir

Outre, bien évidemment, la bonne occasion pour Seagate de dire "C'est moi qui ai gagné", ce genre d'annonce montre que les disques SAS, en environnement professionnel, sont plus à l'aise que les disques SATA II, même le véloce Spinpoint F1 de Samsung. Dommage cependant que le SPC n'ait pas testé un Velociraptor...