Samsung_Logo.svg Si Google et Samsung sont fortement liés au travers d'Android, le groupe coréen n'oublie pas non plus que Google sera bientôt détenteur du fabricant Motorola Mobility, avec toutes les incertitudes que cela suggère sur le partenariat.

Tout en restant fidèle à Android et en profitant de sa dynamique qui lui a permis de prendre la tête du marché des smartphones, Samsung a besoin de contrôler et de faire évoluer son propre OS mobile pour ne pas devoir tout miser sur la plate-forme mobile de Google et éviter toute éventuelle mauvaise surprise.

Le fabricant coréen a l'habitude de jongler avec les plates-formes et d'être présent un peu partout. Depuis deux ans, il a aussi développé son propre OS mobile, Bada OS, qui contribue à son succès dans les smartphones en occupant les segments d'entrée et de milieu de gamme quand Android restait encore souvent dans les segments les plus hauts du marché.


Réunir Bada et Tizen
Tizen logo Mais Samsung a également contribué à d'autres initiatives de plates-formes mobiles, comme la LiMo Platform, qui a été fusionnée en septembre 2011 avec la plate-forme MeeGo ( soutenue par Intel ) pour donner une nouvelle initiative baptisée Tizen.

De fait, Samsung se retrouve comme l'un des principaux partenaires du projet de plate-forme open source Tizen. Et selon Forbes, la prochaine étape stratégique devrait passer par un rapprochement entre Bada OS et Tizen qui permettrait d'élargir l'horizon au-delà des produits mobiles, Tizen étant conçu pour fonctionner sur divers types d'appareils, de la TV connectée aux systèmes d'infotainment pour automobiles...comme Android.

Ne pas laisser Google devenir l'acteur incontournable avec une plate-forme unique et devenir le principal bénéficiaire des efforts des fabricants est sans doute sain pour maintenir un choix sur le marché et ne pas se laisser dicter les grandes orientations d'une plate-forme mais il faut encore convaincre les développeurs de suivre cette nouvelle voie.

Sur cet aspect, les plates-formes candidates ont été et sont encore nombreuses, mais sans un vrai soutien de l'industrie, elles n'atteignent souvent pas la masse critique nécessaire à une diffusion massive. Samsung, dominant dans la sphère mobile, saura-t-il jouer les catalyseurs ?