L'adolescence n'est une période facile pour personne. Ajoutez à cela des capacités intellectuelles supérieures à la moyenne et vous obtenez assez souvent ce qu'on appelle un hacker. De hacker à pirate, il n'y a pas loin.

 

La jeunesse excuse-t-elle tout ' Jusqu'à quel point les parents sont responsables '

 

C'est l'histoire d'un jeune étudiant allemand qui, au hasard de sa naviguation sur internet, découvre avec stupéfaction l'offre lancée par trois anglo-saxons : un britannique, et deux américains, dont un canadien.

Les trois personnes, toutes agées de 16 ans, autant dire qu'ils sont nés en même temps que le premier ver, proposaient la vente d'IP de PC infectées par le cheval de Troie "Randex". Ce type d'offre interresse les polluposteurs et les entreprises mahonnètes souhaitant infliger au site concurrant une attaque par déni de service.

Le jeune britannique se trouve être l'auteur du cheval de Troie précité.

 

Armé de son seul courage, le jeune étudiant allemand décroche son téléphone et passe un appel à Scotland Yard.

Peu de temps après, l'affaire est bouclée, et aucun des jeunes mafiosi du web n'écope de peine de prison effective, sauvés par leur jeune âge. L'auteur du cheval de Troie, notamment a été condamné à 6 mois de prison, suspendus à une période probatoire.

 

L'histoire ne dit pas, et c'est là que cela devient malheureux, si les trois jeunes adolescents ont pu donner la liste de leurs clients.

Pourtant, c'est là le point clef de l'histoire. Trois jeunes, attirés par l'apat du gain ont vendu leur âme au pollupostage et à l'économie sous-terraine, à des gens qui n'auront aucun scrupules à utiliser des parcs entiers de PC zombies pour gagner de l'argent, se débarrasser d'un ennemi, ou acquérir une réputation de lamer, euh pardon de grand ponte de l'informatique.

 

Et l'on se souvient d'une époque ... Les pirates avaient des messages à faire passer, des actions symboliques à mener.