Malgré des retards, le plan de déploiement de la fibre optique avance avec l'objectif d'une couverture nationale d'ici 2025. Dans le même temps, le réseau cuivre, sinon pour couvrir les zones encore non fibrées, perd de l'intérêt et surtout coûte cher à Orange en entretien.

Le régulateur télécom fait régulièrement remonter les exemples d'insatisfaction des collectivités locales et opérateurs concernant les délais de réparation et maintenance mais Orange, propriétaire du réseau cuivre physique (hérité de France Télécom), demande en retour une révalorisation du tarif de dégroupage d'au moins un tiers.

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Dans ce contexte, il sera difficile de maintenir les tarifs actuels des abonnements ADSL et une hausse des prix est à prévoir, tant pour compenser ces effets que pour pousser les clients éligibles à se mettre à la fibre, rapporte Le Figaro.

La concurrence conteste évidemment cette vision en soulignant que l'augmentation du tarif de dégroupage ne serait favorable qu'aux affaires d'Orange et imposera des contraintes supplémentaires aux investissements dans les déploiements des autres opérateurs.

Et puisqu'il faudra bien fermer un jour ou l'autre le réseau cuivre, inutile de lui donner une perfusion supplémentaire, font valoir certains. Même s'il faudra prévoir plusieurs années avant la fermeture effective du réseau cuivre pour laisser place à la seule fibre, il sera peut-être nécessaire de mettre en place des solutions alternatives comme des box 4G ou 5G dans les zones encore non fibrées ou ne pouvant l'être, avec d'autres contraintes de disponibilité des réseaux et de bridage des usages.

Source : Le Figaro