acer_logo Le groupe Acer a eu sa traversée du désert ces trois derniers trimestres mais la reprise de l'activité est en vue, affirme J.T. Wang, son CEO par intérim depuis le départ de Gianfranco Lanci en mars dernier, au creux de sa crise interne.

Le recul des ventes de netbooks sur les marchés matures a coûté cher au groupe taiwanais, qui a reculé au quatrième rang mondial des fabricants d'ordinateurs au deuxième trimestre ( source Gartner ), conduisant à des excès de stocks anormaux et bloquant l'activité.

Cette situation est enfin en passe de se régulariser tandis qu'une nouvelle stratégie privilégiant la différenciation des produits par rapport à la course au volume est en train de se mettre en place, affirme son dirigeant.

En conséquence, le troisième trimestre devrait permettre à Acer de rééquilibrer son activité et d'avoir une perspective positive pour le dernier trimestre de l'année. Le groupe a encore la possibilité de générer des profits durant l'année 2011, malgré un premier semestre difficile.

Acer compte aussi sur de nouvelles formes d'informatique nomade, comme des netbooks dotés de processeurs dual core Tegra 2 ou sur les futurs Ultrabooks, concept lancé au début de l'été par Intel,  pour se renforcer sur ce créneau des ordinateurs ultraportables connectés et dotés d'une solide autonomie, afin de reprendre des parts de marché.

Pour Wang, le marché des ordinateurs portables devrait progresser cette année, mais avec une croissance à un chiffre, tandis que le segment des netbooks devrait décliner de 10 à 20% par rapport à 2010.


La guerre des brevets mobiles ne fait peur à Acer

Par ailleurs, le CEO d' Acer se dit prêt à toute confrontation dans le domaine des plaintes pour violation de brevets touchant Android actuellement, alors que la société va mise sur Android 3.2 et reste bien présente sur les smartphones et tablettes Android.

La guerre des brevets, jusqu'alors réservée à des cas particuliers, est devenue un aspect du modèle économique à prendre en compte dans la rentabilité même du secteur. Et si elle conduit à augmenter les coûts pour les sociétés visées, elle reste monnayable et ne constitue donc pas une barrière infranchissable menaçant l'activité, mais plutôt un seuil d'entrée pour les acteurs voulant se lancer sur ce créneau.

Notant les importantes variations du cours en bourse de HTC à la suite des divers développements de son litige avec Apple, J.T. Wang appelle les investisseurs à ne pas paniquer dans la mesure où les sociétés intègrent ce risque dans leurs stratégies.

Source : Digitimes