brutal-legend Passer d'un point'n'click mythique (Grim Fandango) à un titre furieux mêlant heavy metal et humour décalé (Brütal Legend) n'a semble-t-il pas été ardu pour Tim Schafer. Disposant du très déjanté également Jack Black dans le rôle-titre, le jeu a pour lui de sérieux atouts. Mais comme ce monde se teinte rarement de rose, les choses se sont compliquées quand le soft de Double Fine Productions a déménagé chez Electronic Arts. Provoquant une colère qu'on imagine noire chez Activision, qui intente maintenant un procès aux développeurs.

Motifs ? Quinze millions de dollars payés à Double Fine Productions pour terminer le jeu, qui n'auraient pas respecté les délais, et ensuite demandé sept nouveaux millions ainsi qu'une rallonge de neuf mois supplémentaires.


Tim, un humour efficace
Electronic Arts trouve cette attaque en justice ridicule, comparant la situation à celle d'un "mari abandonnant sa famille et qui poursuit ensuite sa femme en justice pour avoir trouvé un plus bel homme". La réponse de Tim Schafer, le président de Double Fine Productions, est encore plus savoureuse, même si perdant forcément de sa force en version française :

"Hé, si Activision l'avait aimé [le jeu], alors ils auraient dû lui mettre la bague au doigt [put a ring on it]. Oh formidable, maintenant Beyoncé va me poursuivre elle aussi."

Brütal Legend était jusqu'à maintenant prévu pour "rocktobre" prochain sur PS3 et Xbox 360. Si Activision parvenait à ses fins, ce ne serait alors plus le cas. Mais nous n'en sommes pas là.