Simple suite ?

Faisant suite à une véritable bombe vidéoludique, Call Of Duty : World At War n’a pour ambition que de retranscrire le plus justement possible la Seconde Guerre mondiale. Il effectue ainsi une sorte de retour scénaristique et renoue avec les racines de la série. Celui-ci n’oublie pas pour autant d’innover et nous poussera cette fois à revivre deux conflits géographiquement opposés.

D’un côté, le joueur aura l’occasion de participer à la capture de Berlin, de l’autre aux violentes confrontations sino-américaines. La présentation débuta d’ailleurs en Asie du Sud-Est dans des environnements florissants et épais à la fois. Les cinématiques habilement montées et tirées de véritables enregistrements donnent le ton, un ton sérieux et violent à la fois.

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Impossible cependant de ne pas souligner les grandes similitudes entre ce cinquième opus et son prédécesseur à la mise en scène quasi-parfaite. Les deux jeux partagent de nombreux points communs, à commencer par le moteur graphique et l’intelligence artificielle similaires mais pas identiques.

Il ne s’agit pas en effet d’un simple copier-coller, loin de là. De nombreuses améliorations se sont fait sentir durant cette présentation, surtout d’un terme graphique. L’éclairage, les explosions, et les fumées volumétriques gagnent en précision sans pour autant nuire à la fluidité du jeu qui compte encore une fois sur de spectaculaires déchaînements pyrotechniques.

La guerre et ses atrocités

Plus sombre que jamais, World At War ne nous épargne pas les atrocités de la guerre et devient un tantinet plus violent. Les effusions de sang et autres attaques suicides ne manquent certainement pas. Les bruitages savent d’ailleurs souligner cette brutalité, fidèles et savamment exploités ces derniers jouent encore une fois un important rôle dans la bonne immersion du joueur.

Indiscutablement linéaire, le jeu compte sur un level-design varié pour tromper le joueur et placer de malicieux pièges. Les kamikazes japonais ne sont malheureusement pas les seuls dangers de cette profonde jungle, les embuscades et autres tireurs d’élite seront aussi à prendre en considération. Du côté russe, ces dangers sont plus traditionnels.

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Responsables de milliers de victimes russes, les troupes allemandes bénéficient d’une très mauvaise réputation ce qui donne un aspect particulier à ces combats. Désirant venger ses camarades, le joueur devra progressivement apprendre à laisser ses sentiments de côté et fuir lors de situations trop épineuses.

Le moteur graphique n’est pas la seule chose issue directement de Modern Warfare, les palpitantes missions de sniper et de bombardement aériens semblent avoir inspirés les développeurs qui les ont adaptées à la sauce Seconde Guerre mondiale, ni vu ni connu. D’intenses duels de sniper seront aussi de la partie, des confrontations franchement jouissives.

Un air déjà-vu

Intensivement utilisés durant cette sombre guerre, les lance-flammes pourront être usités contre l’armée japonaise et les abris de fortune. Le feu sera à même de se propager et de causer de sérieux dégâts dans les deux camps, il faudra donc faire attention à maitriser ses pulsions de pyromane pour ne pas finir devant la cour martiale.

A l’image de Halo 3 et de son excellent mode multi-joueurs, ce nouvel opus supportera jusqu’à quatre joueurs simultanés dans un mode coopératif entièrement adapté aux circonstances. La difficulté augmentera ou au contraire diminuera en fonction du nombre et de l’efficacité des joueurs présents.

Effectuant un retour en force, Treyarch s’inspire à n’en pas douter des exploits réalisés par Infinity Ward.  Ce dernier, agissant dans l’ombre des grands développeurs, à l’occasion de se démarquer de ses compères aux commandes d’un exigeant projet, on ne peut aujourd’hui que lui souhaiter bonne chance dans cette difficile tâche.

Date de sortie prévue pour la fin de l’année 2008 sur PC, PS3, Xbox 360 et Wii.


Un retard à combler

Quatrième opus d’une longue et grande série, Guitar Hero : World Tour poursuit comme son nom l’indique le concept proposé par ses illustres prédécesseurs et marque une nouvelle étape dans l’histoire de cette licence à succès. Au nom on ne peut plus équivoque, le jeu s’ouvre désormais au chant et à la batterie, et vient imiter de près son concurrent Rock Band (consultez notre test).

Similaires dans le fond, les deux jeux présentent de notables différences. La nouvelle guitare confectionnée par RedOctane gagne en taille, un agrandissement spatial qui touche aussi bien le vibrato que le médiator. La grande nouveauté provient de l’apparition d’un touchpad situé juste en dessous des traditionnels boutons et permet les légatos et autres staccatos.

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La batterie sans fil se démarque indubitablement de celle de Rock Band par l’absence d’un tom et surtout la présence de deux cymbales. Cette dernière compte ainsi trois toms, deux cymbales et l’incontournable pédale. Outre ces différences physiques, on soulignera la qualité des matériaux choisis et l’assemblage sans faille de la batterie de RedOctane.

Très sensible, la batterie parvient à capter nos moindres sollicitations et possède même des capteurs de pression permettant de différencier coups forts et coups faibles. Ces différences, nous pourront les sentir durant le jeu d’un niveau sonore. En parlant d’acoustique, sachez que la batterie se veut bien plus silencieuse et discrète, fini donc les nuisances sonores supplémentaires.

Priorité à la qualité

La présence de silicone dans ces batteries n’affecte en rien les performances du joueur qui pourra sans grand mal enchaîner les notes à un rythme effréné. Démontable,  la batterie reste relativement compacte et solide, un gage certain de qualité dont le prix reste encore à définir.

Le micro est quant à lui on ne peut plus banal, on regrettera peut être que le chant soit placé en retrait par rapport aux autres instruments. Un défaut qui sera très certainement réglé sur la version finale du jeu, car de notre côté nous avons pu difficilement entendre Merwan Rim (interprète du Duc de Beaufort dans la comédie musicale Le Roi Soleil) venu spécialement pour l’occasion.

Au niveau du gameplay, le jeu se veut toujours aussi personnalisable et vient imiter un certain Tony Hawk.  Nous pourrons désormais modifier notre avatar sous bon nombre de critères physiques et vestimentaires afin de coller parfaitement à notre style de jeu. Les instruments seront eux aussi la proie à ces modifications.

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Moyennant finances, le joueur sera effectivement à même de changer l’aspect visuel de son matériel et d’y apposer des motifs particuliers, ces modifications n’auront par ailleurs aucune incidence sur le jeu. Les graphismes eux n’ont que peu évolués par rapport aux précédents opus et c’est à vrai dire on ne peut plus compréhensible.

Critiqué par les jeunes et moins jeunes pour sa difficulté de jeu, le titre d’Activision s’octroie une bonne fois pour toute un niveau de difficulté supplémentaire adressé aux personnes peu ou aucunement habituées aux jeux vidéo, il permet un apprentissage plus aisé encore et laisse place à l’amusement.

Quelques hésitations, beaucoup de confimations

Aujourd’hui les chiffres varient entre 70 et 90 pistes musicales disponibles, ils risquent fort d’évoluer durant les mois prochains en fonction des accords établis avec les majors de l’industrie musicale. En tous les cas, ces chiffres sont loin d’être risibles et devront d’ailleurs être pris en considération avec le tout nouveau studio d’enregistrement.

Comme son nom l’indique, celui-ci permet de créer et modifier ses propres créations ou encore d’interpréter des titres de légende sous des aspects différents. Issu d’un partenariat avec Line6, ce mode de jeu offre une large palette de modifications sonores et d’intonation nécessaire à la réalisation d’un tube.

Les musiciens en puissance ne seront très certainement pas déçus par la puissance de cet outil de montage qui laisse la porte ouverte à une future plateforme de partages et de téléchargement, Guitar Hero Tunes. Petit bémol,  les voix ne seront pas prises en compte lors des enregistrements et le partage musical sera limité à cinq pistes.

PS3, Xbox 360 et Wii seront concernés par cette plateforme, tandis que les deux premiers supports bénéficient déjà d’une mémoire extensible (Carte mémoire/Disque dur), la Wii vient elle s’ouvrir à cette plaisante fonctionnalité en tirant partie du lecteur de cartes SD, enfin !

C’est à grands coups d’amélioration que ce quatrième opus des Guitar Hero compte bien tracer sa voie, on pourra peut être lui reprocher sa grande affiliation avec le titre d’Electronic Arts, mais on ne pourra certainement pas lui reprocher d’avoir tiré le concept vers le haut tant d’un niveau logiciel que matériel. Reste encore à déterminer la grande inconnue du jeu, la grille tarifaire, autrement l’ensemble parait toujours aussi prometteur.

Date de sortie prévue pour le mois de novembre 2008 sur PS3, Xbox 360, Wii et PS2.