Skype voit arriver son pire ennemi dans les entreprises : Skype Killer, un logiciel qui permet de le désinstaller à distance.

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Banni des universités, Skype a tout de même su trouver sa place chez les particuliers, comme dans le monde professionnel. Concernant ce dernier et malgré le récent lancement de Skype Groups, un petit freeware vient jouer les troubles-fêtes.

Skype killer

Skype killer

Ce logiciel, nommé Skype Killer et basé sur la technologie RemoteExec, permet en effet de désinstaller le logiciel à distance, le tout via une interface relativement accessible.


Explications d'IS Décision, société à l'origine du logiciel :

" L’utilisation de Skype en environnement professionnel, c’est-à-dire à partir des ordinateurs d’une Université, d’un Centre de Recherche ou d’une entreprise privée, pose en effet de véritables problèmes : consommation incontrôlable de bande passante, incertitude sur la confidentialité des échanges, failles potentielles de sécurité, tenue de conversations privées pendant les horaires de travail. Le seul moyen vraiment efficace pour un administrateur réseau de se prémunir contre les risques que fait courir Skype à son système d’information consiste à le désinstaller sur tous les postes de travail de son organisation. "


IS Décision s'appuie sur les mêmes arguments que ceux avancés lors de l'interdiction de Skype dans les établissements dépendants du Ministère de l'éducation, à savoir la sécurité des communications et l'utilisation abusive du réseau.


Ce qu'en pense Jérôme Archambeaud, responsable chez Skype France :


" Les PME représentent désormais 30% de nos utilisateurs et le fait que nos communications soient cryptées semble rassurer les DSI. C'est même à la demande de ces derniers que nous avons lancé notre nouveau produit, Skype Groups, une interface centralisée permettant d'acheter des crédits Skype Out ou numéros Skype In."


Skype logo

Fort de 65 millions d'usagers dans le monde, dont 2.6 sur le seul marché français, et de 200 millions de téléchargements, Skype ne semble pas réellement menacé par ce genre de projet mais qui montre bien qu'une certaine forme de résistance s'organise.


Source : NetEco