La petite compagnie FON parvient à intéresser les géants de l’Internet, et même à leur faire bourse délier.
FON est une petite et toute jeune—elle a vu le jour il y a seulement quelques mois—entreprise, déjà mentionnée dans nos colonnes, et qui ne connaît visiblement pas (encore ') la crise, puisque en dévoilant ses intentions de mettre en place un réseau global de WiFi partagé, elle a attiré sur elle les regards chargés de promesses de quelques grands noms de l’informatique moderne.
Ainsi, Index Ventures, Google, Sequoia Capital et Skype ont-ils annoncé qu’ils acceptaient de verser 18 millions d’euros afin de financer l'envol de FON, tout en faisant savoir qu’ils déléguaient chacun l’un de leurs plus éminents membres afin de siéger au conseil d’administration de la jeune pousse européenne. Font partie du voyage : Danny Rimer (Index Ventures), Mike Volpi (Cisco) et Niklas Zennström (fondateur de Skype).
Rappelons que l’objectif de FON est de mettre en place d’ici 2010 un réseau global d’un million de spots WiFi partout à travers le monde. Les internautes qui s’y connecteront sont déjà dénommés « Foneros », en référence aux « afficionados » de la corrida, et pourront accéder à une une foule de services, proposés notamment par les grands animateurs de la communication sur Internet que sont Google (Maps et Talk seront de la partie) et Skype. FON se définit comme un réseau sécurisé « par le peuple, pour le peuple », et il a déjà séduit plus de 3.000 clients depuis son lancement en novembre dernier.
Les « Foneros » peuvent souscrire à trois types d’abonnement, poétiquement baptisés Linus, Bill et Alien, et assimilés à des communautés d'internautes.
Si vous faites partie des Linus, vous pouvez partager votre propre connexion WiFi avec FON, et gagner ,entre autres cadeaux, le droit d’accéder gratuitement à trois spots WiFi où que vous vous trouviez dans le monde, dès que vous voyagez. Avec Bill, qui porte bien son nom (bill, en anglais, désigne entre autres une note… de restaurant, de bar, etc…), vous devez payer pour pouvoir communiquer avec les Aliens ; ces derniers sont des utilisateurs occasionnels de FON, qui paient une cotisation à chaque fois qu’ils font appel à ses services. L’usage des connexions FON pour les Aliens est déjà possible, mais uniquement en phase bêta (de test), donc ne vous attendez pas à des miracles… FON espère à terme retirer la moitié de ses revenus des deniers déboursés par les Bills évoqués plus haut.
L’idée de créer une « grande nation WiFi » est à la fois judicieuse et un peu utopique, mais Martin Varsavsky, le fondateur de FON, y voit une opportunité de croissance pour tous les acteurs de la grande scène Web, fournisseurs d’accès à Internet compris, même si dans le principe, FON n’est ni plus ni moins qu’un partage rémunéré d’une connexion WiFi. Quant à la signification de son nom, elle évoque à la fois l'idée que son fondateur se fait de lui-même ( Freak Of Nature ; force de la nature ), et à une référence au mot téléphone.
Combien de temps avant que votre FAI vous identifie comme un « Fonero », et décide d’augmenter votre abonnement… '
FON est une petite et toute jeune—elle a vu le jour il y a seulement quelques mois—entreprise, déjà mentionnée dans nos colonnes, et qui ne connaît visiblement pas (encore ') la crise, puisque en dévoilant ses intentions de mettre en place un réseau global de WiFi partagé, elle a attiré sur elle les regards chargés de promesses de quelques grands noms de l’informatique moderne.
Ainsi, Index Ventures, Google, Sequoia Capital et Skype ont-ils annoncé qu’ils acceptaient de verser 18 millions d’euros afin de financer l'envol de FON, tout en faisant savoir qu’ils déléguaient chacun l’un de leurs plus éminents membres afin de siéger au conseil d’administration de la jeune pousse européenne. Font partie du voyage : Danny Rimer (Index Ventures), Mike Volpi (Cisco) et Niklas Zennström (fondateur de Skype).
Rappelons que l’objectif de FON est de mettre en place d’ici 2010 un réseau global d’un million de spots WiFi partout à travers le monde. Les internautes qui s’y connecteront sont déjà dénommés « Foneros », en référence aux « afficionados » de la corrida, et pourront accéder à une une foule de services, proposés notamment par les grands animateurs de la communication sur Internet que sont Google (Maps et Talk seront de la partie) et Skype. FON se définit comme un réseau sécurisé « par le peuple, pour le peuple », et il a déjà séduit plus de 3.000 clients depuis son lancement en novembre dernier.
Les « Foneros » peuvent souscrire à trois types d’abonnement, poétiquement baptisés Linus, Bill et Alien, et assimilés à des communautés d'internautes.
Si vous faites partie des Linus, vous pouvez partager votre propre connexion WiFi avec FON, et gagner ,entre autres cadeaux, le droit d’accéder gratuitement à trois spots WiFi où que vous vous trouviez dans le monde, dès que vous voyagez. Avec Bill, qui porte bien son nom (bill, en anglais, désigne entre autres une note… de restaurant, de bar, etc…), vous devez payer pour pouvoir communiquer avec les Aliens ; ces derniers sont des utilisateurs occasionnels de FON, qui paient une cotisation à chaque fois qu’ils font appel à ses services. L’usage des connexions FON pour les Aliens est déjà possible, mais uniquement en phase bêta (de test), donc ne vous attendez pas à des miracles… FON espère à terme retirer la moitié de ses revenus des deniers déboursés par les Bills évoqués plus haut.
L’idée de créer une « grande nation WiFi » est à la fois judicieuse et un peu utopique, mais Martin Varsavsky, le fondateur de FON, y voit une opportunité de croissance pour tous les acteurs de la grande scène Web, fournisseurs d’accès à Internet compris, même si dans le principe, FON n’est ni plus ni moins qu’un partage rémunéré d’une connexion WiFi. Quant à la signification de son nom, elle évoque à la fois l'idée que son fondateur se fait de lui-même ( Freak Of Nature ; force de la nature ), et à une référence au mot téléphone.
Combien de temps avant que votre FAI vous identifie comme un « Fonero », et décide d’augmenter votre abonnement… '
Source :
GeekZone
