Suite aux attentats terroristes de Madrid en mars 2004 et de Londres en juillet 2005, les pays européens ont voulu s’équiper de mesures permettant de remonter la trace d’un individu .

Drapeau europe ue L’idée n’est pas neuve, comme nous le rappelle cette actualité. Seulement, à l’époque, le Parlement Européen jugeait cette mesure inefficace. Depuis, sa position en la matière a radicalement changé, puisqu’il a déjà approuvé le projet, bien que celui-ci ait quelque peu changé, notamment au niveau de la durée qui passe de 3 ans à 24 mois.

Aujourd’hui, le projet de légalisation du stockage de données téléphoniques a reçu l’ aval des ministres de la Justice des pays de l’ Union Européenne. La nouvelle réglementation obligera les opérateurs téléphoniques et les fournisseurs d’accès Internet à stocker les données des communications.

Au niveau de la durée de stockage, chaque Etat membre est libre de choisir. Mais ce sera obligatoirement une durée comprise entre 6 mois et 24 mois. Cependant, ceux qui veulent étendre ce délai sont libres de le faire.

Quant au contenu stocké, il s’agira de l’heure, de la provenance et du destinataire de chaque appel. Données dont l' exploitation s'est révélée essentielle dans l'enquête sur les poseurs de bombes de Londres en juillet dernier. En revanche, le contenu exact des appels, des messages électroniques, des textos ou des connexions Internet ne seront pas révélés ( et stockés ' Bien que pour les connexions Internet, cela semble difficile à réaliser ).

La mise en application de cette nouvelle mesure doit se faire dans les 18 prochains mois. Du côté des entreprises à qui incombe cette tâche, on grince des dents. Car cela représente des coûts supplémentaires qui ne seront pas pris en charge par les gouvernements.
Source : Reuters