Un virus s'en est pris à un ordinateur de la police Japonaise et a envoyé des informations très sensibles sur un réseau P2P.

Spyware Si les fuites d'informations sont malheusement monnaie courante chez les particuliers et les entreprises, les administrations ne sont pas à l'abri d'une éventuelle attaque d'un virus ou d'un spyware chargé de recueillir des données confidentielles.

Plus particulièrement lorsqu'il s'agit de données très sensibles, on a du mal à croire que toutes les protections n'aient pas été prises avec toute la rigueur nécessaire. Pour exemple, le cas évoqué concerne la police japonaise et plus précisemment celui de l'ordinateur d'un policier qui se serait fait voler des fichiers hautement confidentiels. Dans les documents figuraient les noms de quelques 1500 personnes victimes de crimes à caractère sexuel.

C'est un logiciel malveillant qui aurait réussi à s'introduire dans le PC du fonctionnaire. Une fois sa basse besogne accomplie, les données se seraient retrouvées sur les réseaux d'échanges qu'affectionnent les amateurs de P2P. Rien de plus facile alors aux quelques 250 000 connectés de récupérer ces données sur Winny, un réseau d'échange de fichiers réputé comme le plus populaire du Japon.

De cette affaire, on peut retenir un point positif. La société Sophos, spécialisée dans les solutions adaptées à ce type d'attaque, mènera un sondage de grande ampleur auprès de tous ceux, entreprises et administrations, qui veulent bien se soumettre à une évaluation des dangers qu'elles encourent.

Le cas Japonais est-il isolé ou cette attaque est-elle en fait d'une ampleur bien plus grande et plus courante qu'on peut le penser '

Si le virus en question n'a pas encore été identifié et donc si l'antidote n'existe pas encore à cette heure, il se pourrait bien que je sois déjà célèbre sur quelques réseaux d'échanges. Plus sérieusement, un bon coup de checking antiviral s'impose régulièrement !

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Source : Branchez-vous