Le marché de la musique a le vent en poupe puisqu'elle s'illustre à nouveau dans le rapport 2005 de l' IFPI.

Musique ligne La Fédération internationale de l'industrie phonographique ( IFPI ) explique que malgré cette croissance des ventes de musique sur les plateformes musicales, les ventes totales de ce secteur sont établies à 21 milliards de dollars, soit un recul de 3 % par rapport à 2004.

En effet, les recettes issues du téléchargement légal de fichiers musicaux atteingnent 1,1 milliard de dollars en 2005, soit une augmentation de près de 300 % par rapport à 2004 ( 400 millions de $ ). A noter que les cinq plus grands marchés pour la musique en ligne sont les Etats-Unis, le Japon, le Royaume-Uni, l'Allemagne et...la France.

Les supports physiques sont amenés à décliner au profit du numérique, il n'est donc pas anormal de constater une baisse des ventes dans ce secteur. Plus précisément, le rapport indique une explosion au niveau de la vente des singles ( qu'ils soient numériques ou physiques ) de + 75 % qui expliqueraient la baisse du nombre d'albums vendus chiffrée à - 8%.

Pourquoi acheter un album complet lorsque le seul morceau qui vous intéresse, est disponible à l'unité via une plateforme commerciale en un clic '

Interrogation point jpg Des formats obsolètes comme la cassette audio et la VHS sont bien entendu en pleine dégringolade avec des ventes qui chutent à - 30 % en valeur. Les ventes de DVD musicaux ont diminué de 4,3 % mais au nombre d'unités, les chiffres 2004 / 2005 sont similaires.

Finalement, si l'industrie du disque voit ses recettes diminuer, c'est très certainement à cause de nouvelles pratiques chez les consommateurs et je ne parle pas ici du téléchargement gratuit, dont les effets restent plus que jamais à prouver.

Avec le numérique, il est désormais possible de n'acheter que ce que l'on aime, à la carte, comme lorsque vous composez vous-même votre menu dans un restaurant. Par ailleurs, le prix d'un CD physique restant toujours aussi élevé, les mentalités des consommateurs sont probablement en train de changer pour se tourner vers une rentabilisation des achats musicaux pour un accès lpus large à la culture. Vous avez dit manque à gagner '

Source : AFP / IFPI