Un ordinateur, qu'est-ce '
Sur 61 millions d'américains qui
déclarent partager illégalement de la musique via les
réseaux Peer to Peer, 19 000 ont déjà fait l'objet d'une
plainte déposée par la RIAA et la famille Walls,
demeurant dans la ville de Rockmart située au Nord-Ouest de la
Georgie, vient grossir ces statistiques. Averti vendredi par un
journaliste de presse écrite que l'un des membres de sa
famille, en l'occurrence Carma Walls ( la mère ), faisait
l'objet d'une poursuite judiciaire dont elle ignorait même
l'existence, le père de famille s'est dit choqué et a
fait part de sa stupeur.
Dans les faits, il est reproché à sa femme de s'être servi ( et de continuer à le faire ) sur son lieu d'habitation, d'un logiciel de partage en ligne pour télécharger et mettre à disposition divers enregistrements musicaux sans le consentement des ayants droits. Mais là où le bât blesse, c'est que jamais aucun membre de la famille n'a possédé d'ordinateur et qui plus est, n'a jamais utilisé une quelconque connexion Internet.
Pour James Walls, ce quiproquo
viendrait du fait que lui et sa petite famille ne résident à
Rockmart que depuis moins d'un an et il suppose que la plainte
concerne vraisemblablement les anciens propriétaires.
Tête de (e)mule
Quoi qu'il en soit, c'est bien à
l'encontre de Carma Walls que la plainte a été
enregistrée. Au-delà de l'anecdote, cette affaire
démontre une nouvelle fois la volonté d'intimidation
affichée par la RIAA et l'automatisation de ses procédures
au risque de s'exposer à quelques bourdes. La RIAA estime
cependant que son action répressive commence à porter
ses fruits avec un effet dissuasif envers tous ceux qui seraient
tentés par le téléchargement illégal. Elle
entend donc bien continuer à agir de la sorte en affirmant que
sans son interventionnisme, la situation du piratage aurait été
bien pire qu'à l'heure actuelle.
Le régime de terreur continue et comme le dit la MPAA ( alter ego de la RIAA pour la défense des oeuvres cinématographiques ) :
( même sans ordinateur )