Le registrar ICM finalement débouté
Ce refus final met donc un terme à la bataille lancée il y a six années par le registrar ICM qui réclamait une telle extension en ".xxx". Le registrar, ou bureau d'enregistrement des noms de domaine, souhaitait ainsi clarifier la situation de l'industrie pornographique qui pèse pas moins de 9,4 milliards d'euros.
Les sites pour adultes et leurs opposants main dans la main
De l'autre côté, bon nombre d'opposants à ces sites pour adultes avancaient le fait qu'avoir un nom de domaine attitré faciliterait l'accès aux contenus pornographiques pour les internautes. Selon eux, un .XXX légitimerait également leurs agissements sur la toile.
Ils ne sont pas les seuls à s'être prononcés contre puisque des sites pornographiques se sont également élevés face à cette première décision en arguant du fait que les gouvernements ou industries privées auraient dès lors tout loisir de pouvoir bloquer leurs activités et ainsi entraver leur liberté d'expression sur le Web.
L'ICANN a par ailleurs annoncé la création d'un autre nom de domaine en ".tel", permettant aux internautes qui l'acceptent de déposer sur un annuaire universel des identifiants, des numéros de téléphone ou leurs e-mails.
