Vodafone 3g logo Les trois licences UMTS ( Universal Mobile Telecommunications System ) ont été officiellement délivrées le 18 juillet 2001 aux opérateurs de téléphonie mobile Bouygues Telecom, Orange et SFR.


Mars 2004 toujours rien, l'ARCEP rappelle à l'ordre et ça marche
Lors d'un bilan fait en mars 2004, l'ARCEP ( Autorité de Régulation des Communications Electroniques et des Postes ), a constaté un sérieux décalage entre l'état d'avancement de la couverture et ce qui avait été prévu par les possesseurs de ces trois licences, lors de l'attribution de ces dernières. Aucune couverture n'existait en fait.

Rappelés à l'ordre, Orange et SFR se sont alors engagés à ouvrir leurs réseaux 3G avant la fin 2004 et à atteindre 58% de couverture nationale au 31 décembre 2005. Les deux opérateurs ont ainsi ouvert commercialement leurs réseaux à la fin 2004 et même respectés l'échéance concernant la couverture. En effet, en début d'année, SFR et Orange atteignaient respectivement 60 et 58% en terme de couverture nationale, selon une enquête menée depuis décembre 2005 et le rapport publié le 29 juin dernier par le régulateur national.


70% de couverture, utilisation des basses fréquences et une quatrième licence

Dans cette logique de déploiement, Orange et SFR se sont engagés à fournir 70% de la population française en 3G. SFR envisage d'atteindre cet objectif fin 2007 alors qu'Orange pense y arriver pour la fin de l'année suivante. Quant à Bouygues Telecom, il devrait lancer son réseau 3G en avril prochain avec une couverture de 20%, comme il s'y était engagé en 2005. Rappelons que celui-ci a préféré le réseau EDGE ( Enchanced Data Rates for Global Evolution ) qui bénéfice d'un débit certes moins élevé - 473 Kbit/s contre 1,92 Mbit/s -, mais d'une couverture plus étendue.

Afin d'accélérer ce déploiement, l'ARCEP envisage d'effectuer un audit sur le marché afin de constater s'y faut ou non proposer une quatrième licence UMTS.

Par ailleurs, du fait de leurs meilleurs propriétés de propagation et de pénétration dans les bâtiments, l'ARCEP prévoit également de réutiliser les basses fréquences – 900 MHz - normalement réservées aux GSM ( Global System for Mobile Communications ), mais aussi celles qui seront de moins en moins utilisées du fait du passage de la télévision analogique à la télévision numérique. Une étude sera réalisée dans ce but, à l'issue de laquelle les mesures adéquates seront prises.

A titre d'information, rappelons enfin que, selon une récente étude publiée par Jupiter Research, 32% des personnes sondées se disent prêtes à payer pour du contenu multimédia sur leur mobile.