Logo vivendi universal La maison-mère de BMG, le conglomérat Bertelsmann, versera 60 million de dollars pour régler le différent qui l'oppose à Vivendi, ce dernier l'accusant de s'impliquer financièrement dans le logiciel Napster alors qu'il est considéré comme un moyen illégal de partager des fichiers protégés par les droits d'auteur.

Le groupe Vivendi a donc réussi à mettre K.O. les six autres prétendants au rachat de BMG qui possède un catalogue conséquent avec des groupes connus comme Coldplay ou bien la starlette Christina Aguilera. Selon des sources proches du dossier, on comptait parmi les autres groupes intéressés Warner Music et une alliance Viacom / Apollo.

Selon Jean-Bernard Levy, directeur des opérations chez Vivendi, " l'acquisition de BMG Music Publishing est une opportunité unique pour accroître notre business et améliorer la valeur du groupe Universal Music à un moment où le monde de la musique est en train de changer, soutenu par les innovations technologiques et les ventes numériques ".

BMG, troisième maison de disque en 2005, avait généré cette année-là 371 millions d'euros de revenus, soit 2% des revenus totaux du groupe Bertelsmann. Les conseils d'administration des deux groupes ont approuvé ce rachat et il ne reste plus qu'à attendre la validation des autorités compétentes en Europe et aux Etats-Unis.

Entre temps, l'accord concernant Napster clôt un litige de trois ans entre Bertelsmann et de nombreuses maisons de disque accusant le conglomérat de contribuer à enfreindre les lois du copyright et de soutenir Napster en faisant vivre ce réseau plus longtemps qu'il n'aurait dû. Le directeur financier de Bertelsmann a précisé que " cette résolution était une bonne chose pour chacune des parties ".