Logo hp Dans une précédente actualité, nous vous faisions part d'une affaire dans laquelle il était question d'écoutes téléphoniques illégales de plusieurs journalistes - neuf plus exactement -, dans le cadre d'une enquête ayant pour but de découvrir la source de plusieurs fuites au sujet d'informations confidentielles.

La personne qui était à l'origine de ces indiscrétions avait finalement été démasquée. Il s'agissait en fait de George Keyworth, membre du conseil évincé depuis. La personne initiatrice de cette enquête, Patricia Dunn, 53 ans, présidente du conseil d'administration de Hewlett-Packard, a annoncé qu'elle quittera prochainement son poste.


Elle démissionnera finalement

Vendredi dernier, le groupe américain avait indiqué que la démission de Patricia Dunn n'était pas à l'ordre du jour et qu'elle le ferait uniquement à la demande du conseil.

Suite à une conférence téléphonique et à une concertation des membres du conseil, qui se sont tenues dimanche et lundi soir, la démission de la présidente a été officiellement annoncée. Elle sera remplacée, à partir du 18 janvier 2007, par Mark Hurd, l'actuel PDG du groupe. En revanche, elle ne quittera pas le conseil, puisqu'elle continuera d'en être membre.

Ryan Donovan, porte-parole de Hewlett-Packard, a insisté sur le fait que Patricia Dunn avait " quitté volontairement ses fonctions de présidente pour ne pas distraire le groupe. "

Patricia Dunn déplore l'attitude des enquêteurs privés : " L'enquête, qui a été conduite avec des parties tierces, a malheureusement fait appel à certaines techniques inappropriées. Cela a été au-delà de ce que nous pensions et je regrette qu'elles aient été employées. "


La décision raisonnée, comme le prévoient les analystes, devrait probablement permettre de détendre un peu l'atmosphère qui est plutôt tendue depuis cette affaire.