Logo debitel L'information nous est parvenue par l'agence de presse Reuters. Debitel, opérateur de téléphonie mobile allemand à bas prix s'appuyant en France sur le réseau SFR et rassemblant plus de 10 millions de clients en Europe - 10,7 millions à la fin de l'année 2005 -, a décidé de vendre quatre de ses cinq filiales.


Rester acteur, mais à l'intérieur de ses frontières
L'opérateur est présent à travers cinq pays en Europe, à savoir l'Allemagne, le Danemark, la France, les Pays-Bas et la Slovénie. Ce sont les quatre filiales hors de ses frontières qu'il envisage de céder.

Maarten Henderson, ex-directeur financier du groupe et actuellement conseiller, indiquait : " Nous adaptons notre stratégie et voulons nous recentrer sur le marché mobile allemand. Nous envisageons sérieusement de vendre toutes les filiales étrangères ".


Rentables mais sans réel intérêt pour Debitel

N'allez pas pour autant croire que lesdites filiales ne sont pas rentables et tirent le chiffre d'affaires de l'opérateur vers le bas. Bien au contraire, elles rassemblent 1,8 million de clients et sont génératrices du quart des 2,7 milliards d'euros de chiffre d'affaires réalisé par du groupe. En revanche, comme l'indique Henderson : " les synergies avec le marché allemand, le plus important d'Europe, sont limitées ", indiquant aussi que " les produits de cessions éventuelles accroîtraient la marge de manoeuvre financière de Debitel. "

Permina, le fonds d'investissement qui possède l'opérateur Debitel, a d'ailleurs déjà commencé à étudier le prix de vente pour les quatre filiales. Il serait par exemple de 173 millions d'euros pour la filiale danoise qui génère 130 millions d'euros de chiffre d'affaires et rassemble 450.000 clients. Quand aux filiales Debit France - 124.000 clients -, Debitel Pays-Bas - 1,15 million - et Debitel Slovénie - 90.000 clients -, aucune information n'a encore filtré à ce sujet.