Ibm
En collaboration avec IBM, Sony et Toshiba, le Cell passe d’un procédé de gravure de 90 nm à 65 nm (nanomètres). Pour mémoire, le Cell est le processeur qui équipe la Playstation 3 de Sony, console next-gen qui sort le 23 mars prochain.

L’usine d’IBM située à Fishkill, près de New York a déjà commencé la production de ces processeurs de nouvelle génération. Pour rappel, une finesse de gravure améliorée signifie que la puce est physiquement de taille plus réduite.


Des économies à la clé
En effet, les ingénieurs peuvent désormais choisir entre 2 options : diminuer les coûts de production ou améliorer les performances en insérant plus de transistors dans la même puce. IBM peut rogner sur les coûts de fabrication, booster le Cell, voire les deux. Enfin, le passage à un procédé de gravure plus fin se répercute sur la consommation électrique : plus les transistors sont près les uns des autres, moins il y a de perte énergétique. La dissipation thermique n’en sera donc qu'améliorée. En théorie bien entendu.

Pour mémoire, IBM utilise aussi le Cell pour des ordinateurs destinés au monde professionnel. D’ailleurs, le premier ordinateur à base de Cell est sorti des usines d’IBM en septembre dernier. Le BladeCenter QS20 vise le marché médical, aérospatial, de l’animation numérique, des communications etc. Les premiers clients du Cell sont l’Université de Manchester et l’Institut Fraunhofer.

Enfin, le Département d’Énergie aux Etats-Unis a commandé un supercalculateur à base de Cell. Le RoadRunner pourra effectuer 1000 trillions de calculs par seconde (1 pétaflop). Moins prestigieux, mais plus important peut-être pour le commun des gamers, Sony voudrait intégrer le nouveau Cell dans les prochaines versions de la PS3 afin de réduire les coûts de production.
Source : Cnet