A l'heure où la Commission Européenne a donné son aval sur la brevêtabilité des innovations sur ordinateur, la guerre ne fait que commencer.

Ainsi, en 1990, un guatémaltèque a déposé le brevet d'un logiciel permettant de relier le tableur Microsoft Excel et le logiciel de base de données Microsoft Access grâce à une unique feuille de calcul.

Microsoft se retrouve donc devant le juge pour avoir profité illégalement de cette innovation.

Carlos Armando Amado, puisqu'il s'agit de lui, a même essayé de vendre son brevet à Microsoft (2 ans après le dépôt de son brevet), et affirme avoir développé ce programme alors qu'il était encore étudiant à Stanford.

Le brevet porterait sur les Microsoft Access 95, 97, 2000 et 2002.

Les dommages et intérêts réclamés portent sur 500 millions de dollars, soit 2 dollars par logiciel vendus par Microsoft.

Une paille !

Joel Freed, avocat de Microsoft, a contredit les affirmations d'Amado et expliqué que Microsoft avait commencé à travailler sur cette technologie en 1989, soit trois ans avant d'être approché par Amado.

On se rappellera que Microsoft fait encore l'objet de 35 procès relatifs au droit des brevets.

Enfin de compte, la brevêtabilité des logiciels, ça a du bon, même pour les plus faibles.

Source : Reuters