Asa logo L'Advertising Standards Authority, l'équivalent Anglais de notre BVP (Bureau de Vérification des Publicités) a décidé que les annonceurs devront dorénavant faire extrêmement attention aux termes qu'ils emploieront pour vanter leurs offres de débit dans leurs publicités.


Un problème bien connu en France
Cette décision fait suite aux plaintes enregistrées par l'ASA, en provenance du FAI NTL, qui sont survenues suite à la campagne de publicité TV et presse lancée par son rival Bulldog concernant ses offres ADSL.

Le problème réside, comme tout le monde le sait, dans le fait que les débits annoncés (en ADSL) ne sont que très rarement respectés, avec des offres vantant du 8 Mégabit par seconde alors que l'on se retrouve au final avec, si l'on n'habite pas tout près du répartiteur, un débit amoindri, voire poussif. Le cable ne souffre quant à lui pas de ce problème et peut effectivement délivrer un service conforme aux débits annoncés.

NTL, qui est un câblo-opérateur, a déclaré que 35% des clients ADSL qui habitaient à plus de 3,8 km du répartiteur ne pouvaient recevoir au maximum qu'un débit de 5Mbps.

C'est pour cette raison que l'ASA a décidé de statuer sur le fait que les FAI ADSL, tel Bulldog, le premier concerné, devront indiquer très clairement que le débit sera soumis à de fortes variations selon l'endroit où l'on habite.

Nul doute que cette décision aura un effet assez puissant sur toutes les annonces ADSL, mais devrait favoriser les câblo-opérateurs, qui useront certainement de ces nouveaux arguments dans leurs prochaines campagnes.