La semaine dernière, il a été révélé l'indiscrétion d'une enceinte connectée Echo d'Amazon. L'assistant personnel intelligent Alexa a enregistré la conversation privée d'un couple vivant dans la ville de Portland aux États-Unis, et l'a envoyée à leur insu à un contact de leur carnet d'adresses.

Cette histoire paraît bien plus inquiétante que le cas du rire d'Alexa déclenché de manière inopportune et pour lequel un patch a été apporté en début d'année. Pourtant, c'est encore une fois une affaire de faux positifs d'après Amazon qui souligne une série improbable d'événements.

Amazon Echo

Selon les explications d'Amazon, l'appareil Echo est entré en action après avoir entendu un mot dans la conversation qui ressemblait à " Alexa. " Il s'avère que " Alexa " est l'un des mots de réveil pour communiquer avec un appareil Amazon Alexa.

Ultérieurement, l'enceinte connectée a entendu " Envoie un message " dans la conversation. L'appareil a alors demandé " À qui ? ". Le couple continuant de converser, le destinataire a été interprété dans la conversation en bruit de fond.

Tant qu'à enchaîner les faux positifs… la réponse à la demande à voix haute pour une confirmation d'envoi a également été interprétée dans la conversation. " Aussi improbable que soit cette série d'événements, nous évaluons les options pour rendre ce cas encore moins probable ", déclare Amazon.

Les utilisateurs d'enceintes connectées, comme par exemple Google Home en France, savent bien qu'elles peuvent parfois se déclencher de manière inopinée. Reste qu'enchaîner autant de faux positifs amène à prendre largement en considération les conseils sur les enceintes dites intelligentes de la CNIL qui fait aujourd'hui un tweet de rappel.

Source : Bloomberg