Malheureusement pour le FAI, cette assistance téléphonique se révéla rapidement injoignable, ce qui lui avait aussitôt attiré la grogne des clients ( ici et là ).
Des améliorations promises à la fin du mois de novembre et prévues pour le mois de décembre auraient pourtant dû changer cela. Sur les 35.000 appels quotidiens, les 1.300 hotliners peuvent à présent en gérer 30.000. Mais cela ne suffit toujours pas selon UFC.
Après Free, c'est au tour Alice
Au mois de mai dernier, UFC-Que Choisir avait lancé 170 actions en justice contre le fournisseur d'accès à Internet Free. Les accusations portaient principalement sur la non-fourniture du service demandé, les interruptions de fourniture du service et la perception de l'abonnement par des pratiques discutables.
Aujourd'hui, c'est au tour de l'opérateur Alice de subir 100 attaques coordonnées par UFC dans vingt-et-une villes françaises, parmi lesquelles Arras, Cergy-Pontoise, Marseille, Nancy, Nice, Toulon et Toulouse.
Dans son communiqué, l'UFC indique : " Tandis que l'absence ou les interruptions de fourniture de service se multiplient, les clients du fournisseur d'accès internet sont dans l'impossibilité de trouver un interlocuteur pour répondre à leurs demandes légitimes et régler leurs problèmes. Il n'est plus acceptable qu'un opérateur continuer de faire de la disponibilité 24 heures sur 24 de sa hotline, un argument commercial pour recruter des clients alors qu'en pratique ce service est difficilement, voire totalement injoignable. "
Michel Meunier, président de l'UFC-Que choisir du Rhône qui a d'ailleurs déposé une vingtaine de dossiers, a indiqué à l'AFP ( Agence France Presse ) : " Ils ont fait beaucoup de publicité pour leur hotline gratuite mais techniquement ils ne peuvent pas suivre et en réalité, leur service est inaccessible. "
De son côté, le fournisseur Alice n'a pas souhaité commenter la chose. Juste un mauvais moment à passer dira-t-on...
