L'hacktivisme semble encore rimer avec Anonymous. D'après la société de cybersécurité SurfWatch Labs, c'est encore le groupe Anonymous qui est considéré comme la première source d'hacktivisme. Cela peut par exemple prendre la forme de fuites de données ou d'attaques par déni de service distribué.
Ce n'est en fait pas une réelle surprise si l'on prend en considération le fait que Anonymous n'est pas tant un groupe mais plutôt un mouvement, voire une bannière que tout un chacun peut revendiquer. Reste que cette bannière fonctionne toujours en termes de ralliement.
Le collectif Anonymous est occupé depuis ce début d'année avec par exemple des campagnes #OpTrump, #OpKillingBay, #OpWhales, #OpIsrael et #OpAfrica. SurfWatch Labs observe cependant que les campagnes d'antan avaient généré une plus grande activité.
Derrière, Anonymous… c'est encore Anonymous avec des factions telles que New World Hacking et Ghost Squad Hacking qui apportent leur soutien à des campagnes déjà existantes. La Turk Hack Team vient cependant s'intercaler.
Le point intéressant est finalement de constater que des groupes comme la Syrian Electronic Army (SEA) ainsi que Lizard Squad ont quasiment cessé toutes leurs opérations. Pour le cas de l'Armée électronique syrienne, il faut rappeler qu'il y a eu quelques inculpations par la justice américaine en début d'année.
